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dimanche 30 décembre 2012

Test n°3 : macérât de fleurs de soucis dans de l'huile de pépins de raisin - une belle huile de calendula !

L'huile de calendula est un grand classique dans les macérations huileuses, mais j'aime beaucoup cette huile. Elle est, selon moi, une indispensable du quotidien !

Présentation

Les fleurs de souci (officinale)


 
J'aime beaucoup ces jolies plantes. Elles sont faciles à cultiver dans le jardin. Aux saisons chaudes, j'en fais pousser pour les faire sécher et les ajouter dans mes préparations.
D'après Wikipédia, le souci a des capacités tinctoriales (teinture). Cette plante est très intéressante pour la peau : elle est réparatrice, anti-inflammatoire, anti-oxydante (les rides), traite les irritations, les brulures (des tests probants sont en cours pour traiter les peaux abimées après une radiothérapie).

L'huile de pépin de raisin

Cette huile est obtenu à partir de la pression des pépins de raisin (comme son nom l'indique !). C'est une huile assez sensible à l'oxydation. Par contre, elle a un touché pas trop gras, qui absorbe bien. Je l'ai choisi ici, notamment parce qu'elle n'a pas d'odeur. C'est donc intéressant de voir si les macérations donnent une odeur particulière.

Ses principes actifs :
  • lutte contre le vieillissement de la peau,
  • nourrissante,
  • bonne huile de massage.
Ingrédients :

2 cuillères à café de fleurs de souci séchées réduites en poudre X 3 macérations

4 cuillères à soupe d'huile de pépin de raisin.

La recette, pas à pas :
Rapide :
  • Versez les deux ingrédients dans le pot.
  • Placez votre préparation dans une yaourtière (chauffe douce à 50° maxi, ce qui n'altère pas les huiles, beurres). Laissez les pots non couverts, quelques heures à chaud.
  • Laissez poser, refroidir en couvrant durant une journée.
  • Filtrez la préparation (entonnoir + filtre à café).
  • Ajoutez dans l'huile des fleurs de souci « neuves» pour recommencer le processus de macération, et saturer l'huile en principes actifs des fleurs.
  • Recommencez le processus chauffe à la yaourtière + pause, 3 fois en tout.

Résultat :

 
Couleur : l'huile de pépin de raisin a changé de couleur : elle est devenue plus orangée.

Odeur : semble plus noisette, boisée 

Utilisation :

  • à intégrer dans des crèmes, lait, baumes pour réparer la peau – phase huileuse
  • pour les soins bébés, par exemple en huile de massage
  • en huile réparatrice pour les mains abîmées l'hiver (testée et approuvée ; )


vendredi 28 décembre 2012

Test de macérât n°2 : l"urucum

L'urucum :

C'est une plante amazonienne, très riche en bêta-carotène (100 fois plus que la carotte), et en vitamine C. Elle sert :
  • à protéger la peau du soleil, des insectes (moustiques),
  • elle stimule la mélanine,
  • a un effet anti-oxydant (contre le vieillissement de la peau !)
  • elle a des propriétés tinctoriale (teinture), notamment pour donner un côté halé à la peau.

L'huile de pépin de raisin

Cette huile est obtenu à partir de la pression des pépins de raisin (comme son nom l'indique !). Ici elle est de qualité biologique, car je souhaite l'utiliser sur la peau.

C'est une huile assez sensible à l'oxydation. Par contre, elle a un touché pas trop gras, qui absorbe bien. Je l'ai choisi ici, notamment parce qu'elle n'a pas d'odeur. C'est donc intéressant de voir si les macérations donnent une odeur particulière.

Ses principes actifs :

  • lutte contre le vieillissement de la peau,
  • nourrissante,
  • bonne huile de massage.
Mode opératoire :

Ingrédients :

2 cuillères à café d'urucum en poudre X 3 macérations

4 cuillères à soupe d'huile de pépin de raisin.

La recette, pas à pas :
Rapide :
  • Versez les deux ingrédients dans le pot.
  • Placez votre préparation dans une yaourtière (chauffe douce à 50° maxi, ce qui n'altère pas les huiles, beurres). Laissez les pots non couverts, quelques heures à chaud.
  • Laissez poser, refroidir en couvrant durant une journée.
  • Filtrez la préparation (entonnoir + filtre à café).
  • Ajoutez dans l'huile de l'urucum« neuf» pour recommencer le processus de macération, et saturer l'huile en principes actifs de l'urucum.
  • Recommencez le processus chauffe à la yaourtière + pause, 3 fois en tout.

Résultat : l'huile a changé de couleur. Elle a pris une jolie teinte orange. La texture de l'huile semble plus épaisse.

Odeur : plus noisette ?

Utilisation :
à intégrer dans des crèmes, lait, baumes pour préparer la peau au soleil.


mercredi 26 décembre 2012

Test macérât n°1 : bardane dans du beurre de karité


Dans le cadre d'une formation aromathérapie, j'ai du faire un exercice intéressant : tester différentes formes de macérât huileux.

J'ai choisi d'en faire différents : des classiques et des saugrenus. Le but est le test !

En test : les fleurs de soucis séchées, les feuilles de sauge fraiche de mon jardin, le café moulu, les fleurs d'arnica séchées, la poudre d'urucum, des fleurs de lavande séchées, de la bardane séchées, et de la fève de Tonka.

Chaque jour, je vais vous donner mes impressions sur un des macérât réalisé : processus de fabrication, mes observations, et comment utiliser ce macérât.

L'intérêt de la fabrication de macérât est de transférer les principes actifs d'une plante dans une huile, un beurre.

Je zoomerai aussi sur les principes actifs de chacune des plantes.

Voici le premier :

Macérât de Bardane dans du beurre de karité

Présentation

La bardane, : on la trouve un peu partout. Les fleurs forment des boules « piquantes / collantes » qui s'accrochent aux habits, qui font penser au velcro.

Les principes actifs

La bardane les cheveux :
  • freine la chute des cheveux,
  • prévient la calvitie,
La bardane pour la peau :
  • traite les infections de la peau (acné, dartres, furoncles, abcès, psoriasis, par exemple).
  • Traite les crevasses, piqûres d'insectes
La bardane est connue pour son action détoxifiante. (Source : Nos Grands mères savaient de Jean Paliseul)

Le beurre de karité :

C'est un beurre végétal, issus bien souvent d'Afrique de l'Ouest.

Mode de fabrication du beurre de karité : En premier lieu, on pile les noix de karité. À l’issue de cette première étape, on obtient des pâtes qui sont ensuite bouillies avec de l’eau dans une grande marmite. Ce procédé consiste à séparer la graisse qui se décante sur l’eau avec les pâtes huileuses qui constituent le beurre de karité après être malaxé. Ce processus est bien évidemment traditionnel, mais de nos jours, les exploitations industrielles requièrent des matériels très sophistiques et des opérations plus raffinées. Parmi les techniques industrielles utilisées, on peut citer la pression mécanique et l’extraction de l’huile par un solvant. Sources : http://beurredekarite.net

Il est utilisé en Afrique depuis très longtemps. Il fait partie de la « trousse de toilette, pharmacie » des femmes africaines. Il est préparé de différentes sortes (trituration, bien souvent) pour soigner les cheveux abimés, hydrater, protéger la peau, et même en massage pour les bébés. On le trouve, vendu à chaque coin de rue, dans les pays producteurs.

Présentation : beurre de couleur jaune à blanche. Il est sur une texture très grasse, qui se liquéfie autour de 35°.

Les principes actifs

Le beurre de karité est riche en vitamine A, E, D. Il nourrit, répare la peau, l'hydrate (ou permet de garder l'eau contenue dans la peau). Il protège la peau des UV. Il est un régénérant cutané puissant.

Macérât de bardane dans du beurre de karité, le mode opératoire :

Ingrédients :

2 cuillères à café de bardane X 3 macérations

4 cuillères à soupe de beurre de karité

La recette, pas à pas :

  • Faites fondre au bain marie le beurre de karité.
  • Ajoutez la bardane dans le beurre liquéfié.

Deux solutions :
    Patience... Laissez infuser pendant 3 semaines les plantes dans le corps gras.
    Rapide :
  • Faites chauffer au bain marie le beurre de karité pour le rendre liquide.
  • Ajoutez la bardane dans le beurre liquide.
  • Placez votre préparation dans une yaourtière (chauffe douce à 50° maxi, ce qui n'altère pas les huiles, beurres). Laissez les pots non couverts, quelques heures à chaud.
  • Laissez poser, refroidir en couvrant durant une journée.
  • Chauffez la préparation au bain marie pour la liquéfier à nouveau et filtrez (entonnoir + filtre à café).
  • Ajoutez dans le liquide de la bardane « neuve » pour recommencer le processus de macération, et saturer le beurre en principes actifs de la bardane.
  • Recommencez le processus chauffe à la yaourtière + pause 3 fois en tout.


Résultat : processus assez contraignant avec le beurre. Ici, on obtient un beurre super réparateur, et certainement salvateur pour les cheveux abîmés, voir pour la chute de cheveux.

Odeur : pas de changement d'odeur particulier.

Couleur : le beurre n'a pas changé de couleur.

Utilisation :
  • à intégrer dans un baume réparateur de la peau avec les HE adaptées (lavande pour gerçures, hélichryse pour les bleus...)
  • Ingrédients majeur pour un masque de cheveux abîmés.

mercredi 12 décembre 2012

Liquide vaisselle écolonomique


J'ai testé différentes recettes de liquide vaisselle depuis quelques années :

 
Une recette à base de savon noir. La recette (de Nathalie, tout faire soi-même) : une cuillère de bicarbonate, ½ verre de savon noir, ½ litre d'eau, quelques gouttes d'HE. Comme la première, je n'étais pas totalement satisfaite en cas de vaisselle très sale.


La fameuse recette de Raffa. Facile à réaliser, rapide. Je l'ai testée un moment, en la trouvant trop liquide. Elle lave bien, mais file à toute vitesse, car difficile à doser.
 
Eau + savon de Marseille + HE
  • Une recette à base de savon de Marseille. La recette : 500 ml d'eau bouillante pour 20g de paillette de savon à dissoudre + quelques gouttes d'HE.

Cette formule ne me semblait pas assez efficace quand on a des casseroles vraiment sales. Pas assez de mousse... Oui, je sais, ce n'est pas la mousse qui lave, mais en même temps, je suis « enduite » de certaines habitudes !


Atteinte de fainéantise, je suis revenue à la recette de Raffa. J'ai trouvé un moyen de la rendre plus pratique : le flacon pompe. Il est ainsi bien plus facile de doser ! 
 
La voici :

Ingrédients pour 500 ml :
  • 300ml de vinaigre blanc : désinfectant naturel, fait briller la vaisselle.
  • 50  ml de liquide vaisselle écologique (histoire de garder une vraie démarche écolo), en vrac
  • 150 ml d'eau bouillante, refroidie
  • 6  gouttes d'HE. J'aime bien menthe ou citron (prix, parfum). Facultatif

Coût des ingrédients : 0,30€ pour 500 ml

Les ustensiles : un saladier, un fouet, un entonnoir, un flacon pompe de récup

La recette, pas à pas :
  • Versez dans la bouteille le liquide vaisselle et l'huile essentielle. 
  • Ajoutez ensuite le vinaigre blanc. Laissez mousser.
  • Ajoutez pour terminer l'eau.
Photo de Raffa

Voilà, c'est pratique, facile et permet d'avoir un liquide vaisselle écologique, pas cher. Le litre de liquide vaisselle, acheté en magasin vrac va durer au moins une année, de ce fait !
 
 Juste en passant... évitez de faire votre vaisselle en laissant couler l'eau. Mieux vaut utiliser deux éviers (ou bassines) pour nettoyer et rincer. Pour la planète, merci ; )

dimanche 2 décembre 2012

Baume soin pour les peaux abimées par le froid


Ça y est… le froid est là : on frise les zéro degrés dans le Nord. Au plus chaud de la journée, un poussif 4° pointe le bout de son nez. Les loulous se mouchent plus souvent. Ils ont leur nez tout irrité, les joues abimées par le froid. J’ai donc réalisé un p’tit baume, vite fait. Le but est de soigner les gerçures, irritations, tout en les protégeant du froid.

Voici donc la recette.

Les ingrédients pour un pot de 50ml :
-      3g de cire d’abeille : pour durcir les huiles, effet réparateur du miel
-      10g de beurre de karité : protège, adoucit, émollient, hydratant
-      30g d’huile de  calendula : réparateur, traite les irritations
-      4g d’oxyde de zinc : purifiant, protecteur, antiseptique, réparateur
-     5 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie : aide au renouvellement cellulaire, utilisé aussi pour l'odeur
Coût des ingrédients : 1€55
Ustensiles : un bol, casserole pour bain marie, une spatule, une balance, une cuillère - le pot : récup !
La recette, pas à pas : (niveau facile)
-      Désinfectez les ustensiles, pot, plan de travail, les mains à l’alcool ;
-      Pesez les ingrédients et faites fondre la cire au bain marie ;
-      Une fois la cire presque fondue, ajoutez le beurre de karité.
-      Quand celui-ci est aussi proche de la texture liquide, ajoutez l’huile de calendula.
-      Retirez du bain marie, ajoutez l’oxyde de zinc en mélangeant activement.
-      Lorsque le mélange prends en masse (se durcit), ajoutez l’huile essentielle.
-      Dernière étape, la mise en pot.
-      Il est bon de taper le pot pour ôter les bulles d’air dans le pot. Cela permet de garder la préparation plus longtemps, d’éviter le rancissement rapide des huiles.

Ici, il n’y a pas de conservateur parce que c’est un mélange sans phase aqueuses (base eau), donc c’est moins sensible. Aussi, l’oxyde de zinc a des effets fongicides, bactéricides.


Mon avis : c’est un baume « familial » bien pratique pour les grands comme les petits. J’aime bien l’odeur qui me fait penser à un univers douillet de chez une Grand-mère (effet Madeleine de Proust ?). Il est agréable à appliquer : fondant, ne laisse pas trop l’effet gras sur la peau, contrairement à ce que je m’attendais. Côté efficacité, nickel : le nez ou joues irrités sont à neuf après quelques applications !

lundi 26 novembre 2012

Ballade au salon Naturabio de Lille

J'avais envie de partager les belles rencontres que j'ai eu l'occasion de faire au salon bio de Lille Naturabio. Il a eu lieu ce WE et pour les mordues du naturel, comme moi, c'était « the place to be » ! C'est Une temps de rencontres de professionnels du bio, du naturel, avec de nombreuses interventions ou conférences.

Je n'avais, malheureusement qu'un temps très limité pour faire le salon. En plus, oublié l'appareil photo... Pfff. Sans cerveau : s
photo La Voix éco
En arpentant les allées, j'ai découvert une savonnière. Chouette ! Justement, je viens de faire une formation savon à froid. En plus, de ma région !! J'ai donc fait la connaissance de Claudie Janquin. Elle est chimiste de base et s'est réorienté vers la fabrication de savons naturels. Elle a bien fait, parce qu'ils sont très beaux ! Et surtout, les ingrédients notés sur l'INCI (en français, et en latin SVP !) sont vraiment de super qualité : des bonnes huiles et des huiles essentielles et même du savon au lait de chèvre. J'admire le travail, étant juste formée à la savonnerie à froid. Je me rend compte du parcours ! Surtout après une soirée sur la réglementation !!
La fabrication des savons est bien le côté caché de iceberg. Claudie m'expliquait brièvement son parcours ardu entre les démarches administratives, règlementaires, la gestion de l'entreprise, l'organisation des salons... Chapeau !! Longue vie à votre activité « Le savon autrement » ! Merci Claudie pour cet échange en toute simplicité !

En continuant mon bonhomme de chemin, j'ai fait ma curieuse au stand de lithotérapie. C'est, en fait, un stand présentant plein de pierres qui ont des bienfaits particuliers. J'avoue que je ne connais pas bien ce domaine, mais j'avais envie de le découvrir en p'tite curieuse que je suis. Là, je « prête » ma main à une gentille dame (elle m'inspirait bien cette dame !) qui a trouvé, à l'aide de son pendule les pierres adaptées à mon état actuel. J'avoue... j'ai acheté ! Parce que c'était pas trop cher, parce que je suis curieuse de voir les effets. J'ai trouvé que sans rien dire à cette gentille dame, elle semble avoir trouvé avec justesse mon état. Bhen... je ne sais pas si c'est un effet placébo, mais je ressens un certain apaisement. A suivre...

Petit moment plaisir sur le stand de Fanny Vasseur, de « Cueillette Nomade ». Fanny est cueilleuse de plantes médicinales et aromatiques. Elle proposait sur le stand du vinaigre aromatisé à l'ail (superbe !), des sirops à base de plantes des plantes mélangées pour infusion. Il y avait un choix très poétique : Marchand de sable, Ballade digestive, Au coin du feu... ça donne envie ! Les plantes sèches sont très belles, colorée. J'imagine qu'elle doivent être chouchoutées entre les mains de Fanny. Pour ma part, j'ai choisi Douceur d'hiver, histoire de renforcer les défenses immunitaires. Très bonne ! Je recommande ! J'ai aussi acheté du sucre, aromatisé aux plantes, pour sucrer les yaourts, par exemple.

Pour la petite histoire, j'ai eu la chance d'avoir Fanny lors d'un de mes ateliers ménage au naturel cette semaine. Nous avons, en fait, un parcours de formation avec quelques similarité (prof, lieux). Le monde est petit finalement ! En plus nous sommes dans le monde de l'animation autour de la nature... J'espère avoir l'occasion de participer à l'une des sorties découverte de Fanny. Vivement les beaux jours !

Comme le temps me manquant, j'ai parcouru en vitesse quelques autres stands, mais pas eu le temps de faire une conférence ou deux... Tant pis, l'année prochaine, peut-être ?!

jeudi 22 novembre 2012

Crème riche à l'huile de pomme



L'hiver arrive doucement, avec les températures en baisse. Ma peau tiraille, est réactive aux chauds / froids. Cet effet est dû aux vaisseaux sanguins qui se contractent au froid et dilatent au chaud. Cela entraine des rougeurs, une peau abîmée.

J'ai choisi de réaliser une crème riche, permettant une protection intéressante de la peau sensible.

Les ingrédients pour 30 ml :

  • 7g d'hydrolat de camomille : apaisant
  • 6,5g d'hydrolat de géranium rosat : stimulant, réparateur
  • 1g de glycérine : effet hydratant, protecteur
  • 3,3g de beurre dur : cire émulsifiant riche permettant une émulsion facile à réaliser, même avec peu d'huile (boutique les Essentiels de Cristine)
  • 12,6g d'huile de pépin de pomme : huile très nourrissante, anti-oxydante, régénérante, apaisante – fiche technique ICI (boutique Cosmetogarden, dont je suis testeuse)
  • 15 gouttes de Cosgard : conservateur

Coût des ingrédients : 4€ sans le pot

Ustensiles : un bol ou bêcher pour le bain marie, une casserole pour le bain marie, une spatule, un mini mixeur (genre à cappuccino), un pot de 30ml.

La recette, pas à pas (niveau moyen)

  • Il est important de désinfecter à l'alcool les ustensiles, plan de travail, les mains... ça garanti une qualité de crème, qui garde mieux dans le temps.
  • J'ai coupé le beurre dur en petits morceaux, et l'ai fait fondre au bain marie.
  • Pendant le démarrage de la fonte, j'ai pesé les eaux florales et la glycérine, puis mis à fondre dans la cire émulsifiante (beurre dur).
  • Pesée de l'huile de pépins de pomme. Comme c'est une huile fragile, je l'ai ajoutée à la cire au bain marie lorsqu'elle était pratiquement fondue. Quelques instant dans le bain marie (1 à 2 mn) pour que le mélange soit à une température homogène.
  • Je sors mon bêcher du bain marie pour procéder à l'émulsion : agitation du mélange au mini mixeur. La crème prend en masse (se durcit).
  • J'ajoute pour terminer le conservateur, toujours en agitant, àla spatule ou mini fouet parce que le mixeur se fatigue dans une crème épaisse, et surtout pour chasser un maximum d'air de la crème (risque d'oxydation de l'huile, apporte des bactéries dans les eaux florales).

Mon avis : très contente ! L'objectif est atteint. J'ai la crème « riche », adaptée à l'hiver, grâce au beurre dur. L'odeur qui domine est celle de l'huile de pépins de pomme (genre amande, frangipane).

J'aime bien la couleur automnale, donnée par l'huile. La crème pénètre bien, sans en mettre une grande quantité.

lundi 19 novembre 2012

Conférence-atelier : se lancer dans la cosmétique naturelle

J'ai la chance de faire des ateliers depuis quelques temps chez Julie. Elle a créé l'année dernière le club d'activités pour enfants Pirouettes et Gribouillis. On y trouve une belle richesses d'ateliers, selon moi, unique sur la métropole lilloise : on y trouve des cours d'anglais, au massage bébé, activité gym circus, ateliers Montessori, Zumba pour enfants et même apprentis chimistes ! C'est un beau lieu, dynamique dédié à la future maman et aux jeunes enfants.
J'y anime de temps en temps (période de vacances, souvent), des ateliers autour de la parentalité : la cosmétique parent-enfant, où l'enfant patouille une recette cosmétique avec l'adulte et chacun repart avec ses produits. J'aime bien animer ces temps où l'enfant et l'adulte partage un temps de qualité, basé sur l'entraide, l'échange. 
 
Comme Julie foisonne d'idée (et moi aussi), nous testons une formule qui propose aux novices, curieux, intéressés par la cosmétique naturelle, de découvrir comment et pourquoi se lancer. 
Où, quoi, quand, comment ??
Je propose une présentation sous forme de mini-conférence (une heure environ) qui pose les bases de la cosmétique naturelle (comment faire pour se lancer, pour quelle raison, comment mieux acheter les cosmétiques, lire les étiquettes...).
Et comme, rien de mieux que de tester par soi-même, je propose à l'issue de fabriquer un produit soi-même : une lotion débarbouillette.
Cette animation « spéciale » a lieu ce jeudi 22 novembre, de 14h à 15h45. 
La conférence est gratuite. 
Le test produit coûte 12€, et est proposé en toute liberté (chacun est libre de participer ou pas à la seconde partie).
Pour les inscription, contactez Julie au 03.20.75.41.67 ou par mail : info@pirouettes-et-gribouillis.fr
Le nombre de places est limité à une quinzaine !
Quelques informations supplémentaires :

jeudi 15 novembre 2012

Nouveaux ateliers : apprenez à réaliser vos produits ménagers, chez Kbane Lille

J'ai la chance d'officier dans le magasin de produits DD : Kbane.

Pour le présenter, c'est un magasin qui est situé en périphérie de Lille (Marquette-Lez-Lille), qui propose des matériaux écologique pour bâtiment, jardinage et produits ménagers.

Pour les mordus du faire soi-même, l'intérêt du magasin est qu'il propose tous les ingrédients pour fabriquer ses produits ménagers écologiques : bicarbonate de soude à un prix avantageux, savon noir de qualité, copeaux de savon de Marseille, percarbonate de soude, cire d'abeille, les huiles essentielles les plus courantes et j'en passe ! Ils ont aussi des références de bouquins sur le faire-soi même ses produits ménagers, bref, tout pour se lancer !

Pour compléter l'offre, je propose des ateliers de fabrication de produits ménagers :

  • le mercredi 21 novembre de 18h30 à 20 :comment faire sa lessive écologique, les trucs et astuces du nettoyage du linge façon écolo. Le but de l'atelier est de fabriquer sa lessive, un désodorisant pour le linge et une brume d'oreiller.
  •  
  • Le samedi 15 décembre de 14h30 à 16h : informations et fabrication sur les produits nettoyants pour les toilettes et la salle de bain.

L'atelier coûte 10€, vous repartez avec vos produits.

Pour vous y inscrire, contactez le magasin : 03.61.08.56.00 puis 1

Pour la liste des autres ateliers écolo :







lundi 12 novembre 2012

Formation en savonnerie artisanale avec Franck Dubus : retour d'expérience

Je savonnais dans mon coin, à ma petite mesure. J'ai bénéficié, pour débuter (et me rassurer) d'une mise en route lors d'un atelier d'une après midi chez Cristine Armand, qui est d'min coin, à Arras. Après quelques mois de patouille, j'avais envie d'aller plus loin dans mes compétences, notamment pour partager mes acquis à travers mes ateliers nature.

Franck Dubus
J'ai donc décidé de faire un retour aux sources en suivant une formation savonnerie avec Franck Dubus. J'ai été formée par lui à la cosmétique naturelle, il y a trois ans. Je savais que j'étais entre de bonnes mains pour découvrir de nouvelles pratiques ! Quand même, il est rien de moins qu'un pharmacien, qui a suivi depuis plus de 15 ans la route du naturel, écrit quelques bouquins sur les plantes, les HE. Il est formateur sur le sujet depuis plusieurs années. Franck est aussi, et c'est tant mieux, puriste. Nous avons travaillé des matières souvent biologiques, de bonne qualité. Un petit plus pour le côté éthique, avec l'absence d'huile de palme dans les recettes, la nourriture bio et végétarienne (absolument délicieuse, MERCI Julie !!).

Maintenant que les présentations sont faites, je vous propose un bref résumé de la formation en savonnerie artisanale :

je suis donc arrivée à Die, après plusieurs heures de train dans les pattes. Contente d'arriver et d'être accueillie !

L'abbaye
Le stage va durer 3 jours et se passe dans un lieu particulier : l'Abbaye de Valcroissant. C'est une ancienne abbaye qui a été transformée il y a quelques années en gite et ferme. De quoi dormir, manger et se former ! C'est en plus un lieu chargé, de vieilles pierres du 12 ème siècle, au milieu des montagnes ! Superbe !!

Vue sur les montagnes
En arrivant, j'ai la chance de retrouver, par hasard, Hélène, qui a suivie la formation cosmétique il y a 3 ans. Belle surprise, d'autant que nous avions bien rigolé à l'époque ! Il est déjà tard...vite au lit !

Lendemain matin, les autres participants arrivent un à un. Nous serons 12 participants au total. J'ai bien aimé la variété des profils ou des motivations : futurs savonniers, porteurs de projets d'ateliers, agriculteur bio, distillateur d'huile essentielle, producteur d'huile d'olive du Maroc, et une même une productrice de lait d'ânesse !

Première matinée, de la théorie :
  •  nous avons eu un topo complet sur les exigences en terme de sécurité : du masque à gaz au masque de pompier, en passant par la blouse épaisse de labo... Nous voilà tout beaux ! C'est contraignant, mais nécessaire : nous allons manipuler de la soude en évaporation, et nous sommes nombreux à manipuler !
  • Après ce long (et nécessaire) préambule, nous avons les premières infos sur la réalisation d'un savon. Les questions fusent : 12 cerveaux très motivés en ébullition. J'admire Franck et sa capacité à répondre de manière très posée à chacun. Il gère son auditoire dissipé d'une main de maître : « juste en se taisant pour obtenir le silence... et ça marche », me faisait remarquer Marie Pierre.

Après cette bonne mise en bouche, sans pause, (nous étions trop concentrés, le temps a filé), le repas !

Pour mémoire : lasagnes au potimarron, salade. Julie, la recette, pleeeaasse !

L'après midi, nous avons continué un peu de théorie, puis nous avons réalisé le premier savon de la formation : un savon doux pour toute la famille. La technique nous permet de mettre en œuvre la dilution de soude dans l'eau. Une pièce (magistrale) est dédiée à cet effet. Munis de nos masques, nous avons tous assurés !




Repas / repose bien mérité ! Au menu : potage, cake aux olives – poireaux – champignons. Dessert : crème de tofu soyeux chocolat / HE orange douce

Et ce n'est pas finit : nous avons passé la soirée à découvrir les secrets du parfum dans le savon, avec tests au huiles essentielles.

Jour 2 – matin :

Nous avons écouté un peu de théorie sur la saponification, les calculs de soude avec les indices de saponification, surgraissage, choix du pourcentage d'eau... J'ai tout compris ! Chaque étape a été donnée, pas à pas. Ça a permis de rendre cette partie qui me semblait compliquée très accessible et digeste ! A présent, nous sommes capables de calculer nos dosages d'huile, de soude, le tout avec la calculatrice ! Oui, oui, sans les calculateurs automatiques du net ! Trop fière !

L'après midi, nous avons fabriqué une barre à shampoing. Je ne pensais pas que c'était réalisable rien qu'avec le mélange huile/soude. Mais, finalement, en connaissant le pouvoir lavant, moussant, décapant de chaque huile, c'est tout à fait réalisable !

Nous avons obtenus de beaux shampoings solides.


Le soir, j'avoue que la fatigue m'a gagné... Nous avons travaillé jusque 23h sur la réglementation.

Dimanche... je suis loin d'être en forme olympique, mais contente d'être là, alors ça va ; )

Nous avons finalisé notre travail théorique , le matin, en découvrant les indices INS et d'iode dans le savon. Ça y est, la saponification à froid n'a plus de secrets pour moi... bon, il va falloir que je m'entraine, repotasse mes cours, mais j'ai bien avancé dans mes savoirs : objectif atteint !

Fin de matinée, nous avons réalisé un savon au miel, dont Hélène et moi avons composé le parfum HE au, validé par le chef, Franck. J'espère qu'il plaira !

Repas
 

L'après midi, nous bénéficions une brève théorie sur la décoration des savons (funelle, one pot, marbrage...). Nous avons finit en beauté, en créant un savon au lait d'ânesse (merci Marine qui nous en a rapporté, fraichement tiré de sa propre production).

Marbrage one pot réalisé par Jacques et Bénédicte
Nous avions, aussi, pour ce dimanche, la liberté de choisir notre déco. J'étais en binôme avec Hélène et nous avons bien travaillé : un savon marbré bleu/crème. J'espère qu'il supportera la balade en train... Nous verrons.
Savon prêt à voyager !

Je suis ravie (et fatiguée par ce rythme soutenu) du stage savonnerie, d'avoir appris plein de nouvelles choses, rencontré de nouvelles personnes passionnées, passionnantes ! J'espère que nous auront l'occasion, les uns, les autres, d'échanger nos pratiques, savoir-faire ?!


jeudi 8 novembre 2012

Tests pour colorer les savons (méthode saponnification à froid)

J'étais bien envieuse de voir tous ces beaux savons sur le net. Après quelques recherches, j'ai compris comment faire !

Pour le marbrage :

  • Séparer votre pâte finalisée (avec ajouts, parfums...) en 2.
  • Colorez l'une des deux.
  • Versez dans le moule en alternant les 2 pâtes.
 
Pour l'effet « dessin » au dessus des savons :

  • Mélangez votre colorant (argile, cacao ou autre) avec quelques cuillères à soupes dans un bol.
  • Transvasez la grande quantité de pâte dans le moule.
  • Versez la petite quantité, sur la pâte dans le moule. Au plus le geste est régulier, au plus l'effet est sympa.
  • Avec un bâton (genre bâton à brochettes en bois), faite un quadrillage régulier dans la pâte.



Voici quelques retours de tests de couleurs dans les savons. Allez, en route pour les tests !

Test n°1 : coloration au jus de betterave

J'ai prélevé une partie de ma pâte à savon dans lequel j'ai mélangé le reste du jus de betterave du repas précédent. Bhen... comment dire... c'est un beau ratage que voilà !

A peine le jus de betterave mélangé dans la pâte à savon, il vire au marron. Oublié le beau rose betterave.

Test n°2 : la coloration avec du cacao

Mélange de la poudre de cacao bio dans la pâte à savon, direct, même pas peur ! Le résultat est sympa, fidèle à mon attente ! Marron chocolat, quoi !




Test n°3 : la coloration avec des colorants alimentaires

J'ai ajouté un colorant alimentaire rouge dans ma pâte à savon pour créer des fraises (moule souple en forme de petites fraises). Lors du mélange, la couleur ne prend pas, j'ajoute donc plus de colorant, sans plus de succès.

Par contre, après la période de cure, le rouge est très prononcé, en lien avec la (trop) grosse quantité de colorant, je pense.

Test n°4 : la spiruline pour obtention du vert.

J'ai ajouté, directement à la pâte ma poudre de spiruline. La couleur n'a pas pris, mais donné des petits grains non dissouts dans le savon. La prochaine fois, je pense diluer la spiruline.

Test n°5 : le bleu en poudre

J'ai mélangé la poudre dans un bol contenant un petite quantité de pâte. J'ai utilisé ce mélange pour colorer le savon par dessus : j'ai laissé coulé hasard le bleu au dessus du pain de savon, puis étiré le mélange avec un bâton de bois. J'aime bien !

Test n°6 : les argiles

J'ai testé l'argile rose et l'argile verte, en ajoutant directement l'argile dans la pâte à savon.

L'agile verte donne un vert peu soutenu, vert pâle.

L'argile rose colore agréablement les savon. La marbré est sympa.


Tests, à venir :

  • le café pour un marron très foncé
  • les épices : paprika pour le rouge, le curcuma pour le jaune
  • la lavande moulue pour obtenir un violet léger
  • la chlorophylle en poudre pour obtenir le vert
  • l'ajout de carottes râpées pour donner des effets filament orangés dans le savon, ou autres pétales de fleurs
  • le charbon végétal (j'ai des gélules en poudre)...

Encore plein de beaux savons en perspective !

et justement, je pars en formation "Savonnerie Artisanale" à Die, avec Franck Dubus pour apprendre encore de nouvelles pratiques !!

Animation "ménage au naturel" - France 3, janvier 2014

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