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jeudi 25 octobre 2018

Formation sur le distillation de plantes aromatiques, au cœur des Cévennes


Voila un mois que j'ai eu la chance de participer à une formation sur le thème de la distillation. L'objectif de la formation est de former des professionnels à la distillation, cueillette, de partager l'expérience de fabrication.
Pour information, la distillation est l'art de transformer les plantes en huile essentielle et en eau florale.

Cette formation est proposée dans les Cévennes, par l'association Plante Infuse. C'est une structure qui propose à des producteurs locaux de mutualiser des outils tels qu'un lieu de transformation, des alambics, un laboratoire de fabrication de cosmétiques. Plante Infuse existe depuis de nombreuses années et s'intègre pleinement dans la préservation du territoire sauvage des Cévennes.


Dans ce paysage sauvage, j'ai vraiment eu le sentiment que c'est la nature qui règne, et que l'homme est un invité qui doit composer avec l'environnement.

Retour d'expérience

Le premier jour :
nous avons reçu des informations sur différentes sortes d'alambics en l'usage en professionnel. L'association en possède deux énormes machines : une en inox et une en cuivre.

La formatrice, Marjorie, accompagnée de Jean-Christophe, deux producteurs de plantes et distillateurs, nous ont partagé leur savoir-faire sur la distillation. 

Nous avons découvert et humé la sarriette distillée.


La sarriette donne une huile essentielle très rouge, intéressante pour le côté bobologie hivernale, mais reste quand même dermocaustique (agressive pour la peau, à diluer avec une forte quantité d'huile végétale).
En bas, l'eau florale et surnage au dessus l'huile essentielle de sarriette, rouge !
La seconde journée était destinée à la cueillette dans le jardin d'une des productrice de l'association.

Nous y avons découvert des plantes en profusion comme la rose, le géranium rosae, fin prête à être distillé.

Nous avons cueilli de la verveine citronnée, manuellement, avec un outillage respectueux : une serpette.


Ces plantes, fraîchement coupées, ont été distillée l'après midi.

Nous partons aussi découvert la distillation en autonomie avec un petit alambic de 15 litres.

Mes impressions : 
Je ressors de cette formation avec l'envie d'apprivoiser un peu plus les eaux florales, d'en utiliser sur de nouveau formats en dehors de la cosmétique (en bobologie, en interne, bain de bouche, bain de pieds...).

Je suis venue dans cette formation sans objectif professionnel, si ce n'est que de continuer à développer mes compétences en eaux florales, pour enrichir mes animations et formations.
J'ai apprécié partager ces découvertes avec Cindy, animatrice cosmétique installée dans les Flandres, que j'ai formée à l'animation il y a un an (En connaissance de Cosm')
Je repars riche des échanges et questionnement du groupe, des nouveaux réseaux de futures producteurs-distillateurs un peu partout en France, de la richesse du partage des deux formateurs-distillateurs. 
Préparation de la menthe avant distillation

Bref... Je me suis régalée !



Contact de l'asso : http://www.planteinfuse.net

    • Téléphone : 04 66 44 08 16, 
    • Plante Infuse : Cevennes, dans le petit village de Ste Croix Vallée Française

lundi 10 septembre 2018

Prendre soin des cheveux secs, au naturel


L'autre jour, je papotais avec ma coiffeuse. Elle me disait que les utilisatrices de shampoings solides ont le plus souvent des cheveux secs, et surtout ternes, pas très brillants.
Je dois bien avouer que je fais partie du clan des utilisatrices de shampoings solides, et certains assèchent le cheveux.

Crédit photo : conseils-tita.blogspot.com
Il faut dire qu'un shampoing liquide, il est composé de près de 70 à 80% d'eau, de tensio-actifs (agents lavants), et d'autres ingrédients pas toujours agréables (conservateurs avec des perturbateurs endocriniens, parfums allergisants...).
Avec un shampoing solide, la part des tensio-actifs est vraiment importante, et peut, pour certains cheveux être assez agressifs.

Quelles sont les solutions au naturel ?

1/ bien choisir son shampoing solide :
j'ai remarqué que certains shampoing solides étaient plus doux, mieux tolérés comme le shampoing Sweetie de Pachamamaï (infos test ICI) ; ou bien même les shampoing adaptés aux enfants.


Ils contiennent peu ou pas de SCS, le tensio-actif moussant, mais plus irritant. Le SCI est un co-tensioactif qui mousse moins, mais clairement plus doux. Lisez vos étiquettes de shampoing pour vous faire une petite idée de sa composition !

2/ Prendre soin de ses cheveux avant / après

AVANT : Pour favoriser la beauté des cheveux, notamment sa brillance, c'est intéressant de réaliser de temps en temps (une fois par mois, par ex), un bain d'huile. Je préconise l'huile de coco (plus d'infos sur l'huile de coco ici), ou même l'huile d'olive, qui a une belle affinité avec les cheveux.


L'idéal est d'en mettre une petite quantité, mais plus longtemps ; une nuit, par exemple. Inutile de trop graisser les racines, d'alourdir les cheveux.





APRES : un bon rinçage au vinaigre de CIDRE.
Le vinaigre de cidre est l'ami des cheveux. Il permet de faire briller les cheveux, ressert les écailles, active la pousse et même est un répulsif pour les poux.
Vinaigre + ortie du jardin
Son pH, autour de 5 a une bonne affinité avec le cuir chevelu, contrairement au vinaigre blanc (pH3, trop agressif).
J'aime bien enrichir mon vinaigre de rinçage, en ajoutant des plantes sèches en macérat (3 semaines puis filtrez), comme l'ortie de mon jardin.

Côté usage, je l'utilise soit pure et je rince à grande eau ; soit dilué dans un spray 1/3 vinaigre pour 2/3 d'eau que je garde au frais une dizaine de jours. Dans ce cas là ; mieux vaut fabriquer une petite quantité de produit ou d'ajouter un conservateur. L'odeur du vinaigre est absente à postériori si il est bien rincé.



Autres pistes pour éviter les cheveux secs :
  • Eviter le sèche-cheveux qui est vraiment desséchant à long terme.
  • Prendre soin des cheveux en interne, en faisant une cure d'huile d'onagre / bourrache ; qui sont deux huiles précieuses qui permettent d'éviter le vieillissement de la peau, faire face aux agressions des cheveux (soleil, froid...). 
  • Boire beaucoup d'eau ! Si, si !! ça commence là ;)

Et vous, vos bonnes idées au naturel pour prendre soin de cheveux ?


mercredi 29 août 2018

Fabriquer de la colle, avec 2 ingrédients, sans chauffe


J'entends au loin la sonnerie de la rentée des classes... Une belle opportunité pour se lancer des p'tits défis !
J'ai testé, avec mon 13 ans, une recette rapide et simple pour fabriquer de la colle. Notre objectif, coller des stickers qui se décollaient sur son mur de chambre.


La recette, pas à pas

Ingrédients :
50g de farine
- 50ml d'eau tiède

Coût des ingrédients : 0.075€

Ustensiles :
- un bol, 
- un petit fouet ou une fourchette, 
- un petit pot en verre (50 à 100ml) pour conserver le surplus, 
- un verre doseur

Mode d'emploi :
  • Pesez/mesurer la farine, placez-là dans le bol.

  • Versez petit à petit l'eau en filet en mélangeant activement. 


  • Le but est d'obtenir une pâte homogène, sans grumeaux. La texture est un peu plus épaisse de la béchamel.

  • Transvasez la colle dans le pot en verre. Elle est prête à l'emploi.

Mon avis
Cette colle fonctionne super bien !
Elle s'applique au pinceau, facilement.
Côté "Objectif Stickers incollables", la colle à base de farine a fait le job :)

D'après mes recherches, ce type de colle est utilisée par les restaurateurs de livres, c'est dire si elle a fait ses preuves ! La colle à la farine est facile à fabriquer. 
Je la conseille pour les petits, car sans danger en cas d'ingestion. 

Seul bémol, elle se conserve quelques jours au frigo. Mieux vaut donc fabriquer la quantité nécessaire à votre usage.

lundi 13 août 2018

Fabriquer la lessive au savon de Marseille, et ses p'tits secrets pour la réussir


Voilà plus de 8 ans que j'utilise ma p'tite lessive maison, avec toujours satisfaction.


Satisfaction parce :
  • qu'elle lave,
  • qu'elle coûte vraiment pas chère,
  • qu'elle est fabriquée en 3 minutes,
  • que je suis fière d'être autonome dans cette pratique,
  • qu'elle peut aussi servir de nettoyant pour autre chose (évier, sol...),
  • qu'elle se conserve, je peux en faire des litres à l'avance,
  • qu'elle est biodégradable, non polluante ni pour la planète, ni pour ma famille !

Comment faire sa lessive ?
Ingrédients :
  • 20g de savon de Marseille, le vrai, en copeaux ou en pavé
  • 1 litre d'eau bouillante

Coût des ingrédients : 0,25€ le litre de lessive (ex : pain de savon 400g à 4,5€ Marius Fabre)

Ustensiles :
Une casserole ou marmite,
Un entonnoir
Un flacon de plusieurs litres (selon la quantité réalisée) de récup

La recette :
Diluez votre savon dans l'eau bouillante. Inutile de mélanger (en principe, sauf savon récalcitrant). 
Patientez quelques heures, le temps que votre lessive refroidisse pour la verser dans le bidon. La texture est très liquide à chaud.


En se refroidissant, elle va gélifier. 
Vous pouvez préparer des litres à l'avance, en augmentant proportionnellement la quantité de savon (2L = 40g, 3L = 60g...).

En Option
Vous pouvez ajouter différents ingrédients pour booster votre lessive.
Bicarbonate de soude – ajout à chaud, 1 CS par litre
USAGE : pour désodoriser (genre vêtements de sport), dégraissant.
Cristaux de soude

Cristaux de soude (avec précaution ! Très basique) – se dilue à chaud 1CS par litre
USAGE : booster de l'effet lavant, pour habits très sales

Percarbonate de soude - ½ CS par litre.
USAGE : agent blanchissant. Vous pouvez vous préparer un bidon spécial linge blanc.

Vinaigre blanc – 1 petite tasse à café dans le bac dédié à l'adoucissant.
USAGE : remplace l'adoucissant sans donner d'odeur du vinaigre, et prévient du calcaire dans la machine si vous l'utilisez régulièrement.

Les Huiles essentielles : pour parfumer. Je préconise de NE PAS en mettre. Pour plusieurs raisons :
  • les HE sont issues de plantes, ont les obtient le plus souvent par distillation. Pour repère, il faut plus de 200Kg de lavande pour obtenir 1 litre d'huile essentielle. C'est un produit trop noble, selon moi, pour le gâcher dans la lessive.
  • Je trouve que l'odeur ne persiste pas dans le linge : à peine une légère senteur en sortant les habits humides et rien une fois le linge sec. Déception !
  • Les HE ne sont pas anodines, et les garder au contact du corps (sur le linge) tout au long de la journée, de la nuit, c'est pas toujours une bonne idée. J'ai déjà eu un retour en atelier d'une personne qui avait mis quelques gouttes de Cannelle (très dermocaustique = pure, elle brûle la peau ). Il avait constaté que le linge nettoyé avec cette lessive avait un effet irritant...
Et l'odeur ?
Cette lessive ne sent rien. Le linge est propre, mais sans odeur. Il faut à peu près un mois pour s'habituer à ce principe. Si au delà de cette période ce n'est toujours pas satisfaisant, cela signifie que que cette lessive n'est pas faite pour vous ?!

La texture :
Pour moi, il est essentiel d'avoir une texture fluide, gluante, mais surtout pas compacte. Une texture trop épaisse risque de boucher, encrasser votre machine sur le long terme.
Avec mes ateliers, j'ai fait des tests dans plein de ville différentes (eau robinet).
Même savon, même recette, eaux du robinet différentes et la texture changeait. J'émets l'hypothèse que l'eau à un impact sur la texture.
Mes tests me permettent de dire qu'entre 15g (Savon Marius Fabre) et 25g, vous avez une texture correcte. Au delà, elle est trop compacte et risque d’abîmer la machine.
Autre test : même eau, savon différent, même recette et la texture change !
En résumé, partez de 15 à 20g par litre d'eau et faites vos tests avec votre eau et votre savon, jusqu'à obtenir LA bonne texture !

Si votre texture est vraiment trop épaisse, dans un premier temps, vous pouvez la secouer vivement pour la rendre plus fluide ; dans un second temps, vous pouvez ajouter un peu d'eau tiède et secouer.

J'ai contacté des savonniers pour mieux comprendre ce phénomène. Dans le processus de fabrication du savon de Marseille, la glycérine est lavée, retirée du savon. Il n'en reste que quelques traces. La texture, plus ou moins épaisse, dépend de l'âge du savon. En vieillissant, il sera plus riche en huile végétale (eau et soude disparaissent avec le processus de saponification) et aura un impact sur la texture. D'après les savonniers de Marseille, le savon bonifie avec l'âge !

Les tâches
Parfois, cette lessive nécessite un peu d'aide pour certaines tâches compliquées (l'herbe, le sang, le café...). Dans ce cas là, je viens en prévention en amont de la lessive, en me référant au guide de RAFFA ICI (guide des tâches à la fin de son livre). 
Guide RAFFA, le grand ménage

Autre possibilité, j'utilise un spray composé d'eau + 10% de savon noir. Ce mélange marche très bien contre les tâches !


Prêt à vous lancer ?
Avez-vous d'autres recettes de lessive à partager ?

Autres pistes de lessive au naturel à découvrir :

Le sujet du ménage au naturel vous intéresse ? Je vous propose un programme de formation à distance "Maison propre et saine : 5 ingrédients pour faire votre ménage au naturel"

vendredi 1 juin 2018

7 idées pour transformer les plantes aromatiques du jardin


J'adore les aromatiques : facile à cultiver, en jardin, en jardinière, en pots dans la cuisine. Elles sont peu coûteuse, surtout en partant de la graine. J'en ai plein, mais parfois, elles restent dans le jardin sans que je les utilise vraiment. J'ai donc fait quelques recherches, tests pour mieux les utiliser et éviter de les laisser en plant !

Quelques conseils si vous ne les avez pas encore planté :
  • l'idéal est d'avoir un pot ou un carré potager pas trop loin de la maison. Sinon, grosse flemme d'aller les chercher au moment de cuisiner !
  • J'aime mieux partir de la graine plutôt que de les acheter en supermarché. Je remarque qu'elles sont superbes dans les magasins, une fois plantées, elles « ne marchent » pas, surtout la basilic:(

Comment transformer les aromatiques du jardin ?

1/ j'en mets partout, dans la plupart des plats froids ou chaud.

A chaud : Le classique mélange d'aromatique dans les viandes, bouillon (sauge / romarin / laurier / thym, par exemple). Je coupe quelques feuilles que je rassemble en un fagot qui se diffuse dans mes eaux de cuisson. C'est le fameux bouquet garni !  Quel parfum !

A froid : évidement j'en coupes dans toutes mes salades (ciboulette, persil, estragon, aneth...). L’intérêt de cette méthode est de bénéficier des vertus santé de ces plantes, les vitamines et minéraux qu'elles contiennent.

Une piste au bureau : laissez une jardinière d'aromates dans la salle de pause. Un peu de ciboulette, persil, aneth, basilic ou thym... les collègues en feront certainement un bon usage !

2/ j'aromatise mon huile
En cuisine, comme en cosmétique, c'est agréable d'avoir des huiles aromatiques. En cuisine, pour les vinaigrettes ; en cosmétique, pour les macérats huileux en usage cutané (pour la peau - recettes ICI).
La marche à suivre :
vous prenez vos plantes aromatiques et laissez sécher quelques jours. Une fois sèches, vous les laissez infuser 3 semaines dans de l'huile d'olive ou tournesol. A l'issue, vous filtre (entonnoir/filtre à café) et obtenez votre huile aromatisée. Cette méthode peut se faire avec plusieurs plantes dans une même huile.

3/ je crée des sels ou sucres aromatiques
Pour saler ou sucrer mes plats, j'aime bien utiliser du sel ou sucre aromatique. La marche à suivre : Comme la recette précédente, il est nécessaire de faire infuser la plante SECHE dans le sucre ou sel. Dans ce cas là, je laisse la plante dans le mélange mais la réduit en poudre ou petits morceaux au préalable. Utile, pratique et exhausteur de goût !
Ce qui marche bien avec le sel :
  • la ciboulette,
  • la sauge,
  • le romarin,
  • l'estragon,
  • le basilic
  • l'hélichryse italienne (odeur curry)...
et pourquoi pas mélanger le tout !

Pour le sucré :
  • les fleurs comestibles, notamment le lilas,
  • la menthe, même les différentes menthes
  • le basilic...

4/Les infusions en plantes fraîches (pour les pressé) ou plantes sèches à conserver tout au long de l'année
Je suis utilisatrice de gourde, et j'aime bien, de temps en temps, aromatiser l'eau que je vais boire en journée. C'est l'occasion d'aller cueillir quelques plantes fraîches de bon matin, de les rincer, et de les laisser macérer dans l'eau de ma gourde.

Pour garder mes plantes au long court, l'idéal est de les laisser sécher quelques jours avant de les conditionner dans des bocaux. Ainsi, elles se conservent largement l'année durant, pour les déguster en tisane. 

Côté tisane, le thym, un incontournable de l'hiver ; j'aime bien la lavande, la menthe côté goût ; un détox intéressante avec le romarin (avec précaution, c'est un sacré diurétique!). La tisane s'utilise sur plante sèche, à infuser quelques minutes dans une eau bien chaude.

5/En macérat dans le vinaigre de cidre, pour les cheveux
La macérat vinaigré est un excellent soin pour les cheveux. L'un des plus connu est celui à base d'ortie, un très bon minéralisant, restructurant pour les cheveux.
La marche à suivre :
La macérat vinaigré en soin cheveux se fera avec du vinaigre de cidre (pH 5 mieux adapté au cuir chevelu que le vinaigre blanc). Mieux vaut utiliser des plantes sèches pour éviter qu'elles ne moisissent dans le mélange.
La patience est de rigueur : 3 semaine de macération avant usage !
Pour séparer plante et vinaigre, j'utilise entonnoir et filtre à café.
Côté utilisation, j'aime bien la version en spray, à utiliser après un shampoing, sur cheveux humides.

Quelques plantes à utiliser en macérat vinaigré :
  • la sauge : régule le sébum, revitalisant, favorise la pousse, réduit la chute des cheveux,
  • le romarin : plutôt pour cheveux foncé, il tonifie les cheveux mous, les cheveux fins,
  • l'ortie : un revitalisant, minéralisant, lutte contre les pellicules
  • la lavande : pour les cheveux gras, démangeaison

6/ Transformer les plantes en sirop
Cette piste est intéressante, surtout quand on a une plante en grande quantité, la menthe, par exemple.

La marche à suivre :
  • 15 à 20 tiges de menthes ou près de 350 feuilles
  • 600 ml d'eau
  • 500 g de sucre.
Il est nécessaire de nettoyer à l'eau les plants de menthe et de retirer les feuilles. Au plus il y a de feuilles, au plus le goût est intense.
Vous mélangez ensuite eau / feuilles de menthe / sucre dans un casserole. Vous laissez chauffer le tout pendant une quinzaine de minute, jusqu'à ce que la texture sirupeuse apparaisse.
Vous laissez refroidir, puis filtrez le mélange en le transvasant dans une bouteille en verre. Le sirop se garde une semaine au frais. L'idéal est de préparer les quantités nécessaires adaptées à votre consommation et la conservation.
Cette pratique de sirop est intéressante à réaliser l'hiver avec de thym, sucre/eau et miel, plus facile à faire passer pour les enfants que la tisane.

7/ Je parfume mon vinaigre blanc à usage ménager
Le vinaigre blanc a un odeur pas souvent appréciée. On peut le parfumer avec des huiles essentielles, ou bien, en macérât de plantes. L'idéal est, comme la plupart des recettes précédentes, d'utiliser des plantes sèches. Elles macèrent 3 semaines, puis vous filtrez. 
Le vinaigre aura une odeur atténuée, plus agréable. Intéressant lorsqu'on est sensible aux huiles essentielles ! 
J'aime bien l'utiliser en spray avec un peu de savon (à peine quelques gouttes), en guise de nettoyant multi-usage.

Macérat vinaigré de lilas !
Voilà quelques pistes. Si vous en avez d'autres, je suis preneuse ! Au plaisir !

mardi 17 avril 2018

Mon nouveau coussin Upcyclé en toile de montgolfière, ou à la rencontre d'un projet fou !

C'est au détour des réseaux sociaux que j'ai fait connaissance du projet de Louis Lefebvre : La tête dans les nuages. Ce titre le caractérise bien, d'ailleurs ! C'est un garçon joyeux et aérien que j'ai rencontré !

Présentation de Louis
Louis Lefebvre
Notre inventeur de génie a fait des études à Lille, en agronomie à l'école d'ingénieur de l'ISA, dans le but de reprendre l'exploitation agricole de ses parents.
C'est au cours d'un stage dans la gestion des déchets que son chemin a bifurqué ! Il œuvrait pour la start up parisienne Phénix (http://www.wearephenix.com). Cette entreprise a pour mission de valoriser les invendus de la grande distribution, auprès d'associations. C'est là que Louis découvre une problématique : les entreprises ne savent pas quoi faire de leurs déchets en polystyrène.

L'idée de créer une filière de recyclage a germé, et pris forme lorsque Louis a déniché en Europe de l'Est, un broyeur à polystyrène. Comme Louis est le roi de la débrouille, il a récupéré et réparé la machine.

Le débouché évident pour le polystyrène est le pouf, le coussin, le fatboy... Pour aller jusqu'au bout du recyclage, c'est avec des tissus d'ancienne montgolfières et de toiles publicitaires qu'il crée ses coussins.

Crédit : ltdln

Une idée, un projet
Pour lancer la machine, c'est une campagne Ulule diffusée l'été 2017 qui lui donne de la visibilité, de la notoriété, une communauté qui croie en son projet. 

D'ailleurs, mention spéciale pour les nordistes qui ont commandé en masse !
De la campagne de crowdfunding (financement par la foule, avec contrepartie) il espérait 20 000€. Ce sont 36 000€ de financements qui sont récoltés, et autant de coussins à produire. Le grand saut ! 




Là, il faut s'organiser, différents partenaires permettent de formaliser le projet :
  • un atelier de nettoyage est trouvé pour les toiles de montgolfières via un ESAT embauchant des travailleurs handicapés,
  • un atelier de tri et récupération des anciennes bâches publicitaires,
  • un atelier de confection des coussins, avec machines à coudre spécifiques à deux aiguilles, dédiées aux tissus épais, via  une association d'insertion par le travail.
Louis a implanté ses locaux à l'Ile Saint Denis, en région parisienne, à proximité de ses partenaires réalisant la confection.

Aujourd'hui, les « ululeurs » sont presque tous livrés.
J'ai d'ailleurs participé à la campagne Ulule et acheté un exemplaire d'un CUMULONIMBUS pour mon salon. 



J'ai profité de la livraison, apportée en direct par Louis pour papoter de son projet. Un chouette moment :)

Mon CUMULONUNBUS :
Je suis ravie de la qualité du produit, avec des matériaux solides, conçus pour durer longtemps, surtout si mon coussin est (parfois) martyrisé par mes enfants... 
Le bean bag est entièrement déhoussable, donc facilement lavable. 



Je peux l'utiliser en extérieur grâce à la toile du dessous qui est très épaisse et imperméable (en bâche publicitaire de récup, il me semble).


La tête dans les nuages aujourd'hui
L'entreprise prend son envol. Il sera désormais possible de commander ses « bean bag solidaires de tissus upcyclés made in France » de différents formats sur le site www.ltdln.com

Cumulus fraîchement livrés dans une entreprise nordiste.
L'entreprise La tête dans les nuages propose aussi de la location de coussins dédiés aux événements, avec scénographie des espaces détente.

Contact :
Pour joindre Louis, la Tête dans les nuages :

  • mail : louis@ltdln.com
  • sur la page facebook : https://www.facebook.com/ltdln.beanbags
Son atelier est implanté au 62 avenue Jeau Jaures – 93450 Ile Saint Denis.

Je souhaite bon vent à Louis et son projet remarquable ! Pendant ce temps là, je vais profiter de mon nouveau coussin !


Animation "ménage au naturel" - France 3, janvier 2014

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