Bonjour à tous ! Mon objectif est de partager mes idées, recettes au sujet de création de cosmétiques faits maison, et d'autres produits utiles pour la maison. J'ai le soucis d'utiliser des produits simples, efficaces, pas trop chers, relativement faciles à trouver. Je souhaite partager mon "petit savoir faire" dans le domaine pour le rendre accessible à tous, démystifier la démarche de création de produits cosmétiques. Bonnes découvertes !
Aujourd'hui, j'ai choisi de prêter une page de mon blog à Marine Georges, qui est en école de journalisme. Cette démarche d'écriture lui permet de se faire connaitre sur la toile. Marine nous propose un article sur des astuces santé pour être en forme cet hiver :)
Programme santé/beauté pour l'hiver
L’hiver
nous met à rude épreuve : froid, fatigue, kilos en trop, manque de
soleil et virus en tout genre, nous avons tendance à faire grise
mine. Pour affronter la saison froide avec énergie et élégance,
voici quelques conseils à respecter.
Pratiquez
un sport, vous aidera à éliminer les excès et à retrouver la
forme.
Si
vous n’êtes pas sportif, choisissez un sport à votre portée
comme la marche, le vélo, la natation ou encore les sports en salle
où vous bénéficierez d’un encadrement plus adapté.
Ayez
une alimentation équilibrée. Pas de régime drastique, dans le
genre Ducan et compagnie. Veillez à ce que vos apports caloriques
journaliers correspondent à votre niveau d'activité. Pensez à
varier votre alimentation et ne surtout ne pas sauter de repas.
Respecter le rythme de trois repas par jour dont le plus important
est sans conteste : le petit déjeuner trop souvent négligé.
Pour
un programme beauté complet, intégrez dans votre alimentation :
-
La biotine (vitamine B8) qui stimule et fortifie la poussée des
cheveux (levure de bière vivante, les œufs et les céréales
complètes).
-
Les minéraux essentiels comme le zinc (huître, viande, poissons),
manganèse, fer, silice (présent entre autres dans les oignons) et
le cuivre.
-
50 % de fruits et légumes pour les vitamines et minéraux essentiels
à l’intégrité des cellules de notre corps.
-
Les substances
antioxydantes comme la vitamines C et E, bêta carotène,
lycopène, sélénium et tant d’autres...
-
Les oméga-3 dont la carence provoque sécheresse et vieillissement
prématurée des tissus. Les oméga 3 sont des acides gras présents
dans les poissons gras vivant en eaux froides comme l'anchois, le
hareng, le maquereau, la sardine, le saumon et la truite.
Cependant
il n’est pas toujours évident de trouver un juste apport en oméga
3 et en vitamines, le corps ne pouvant pas tous les synthétiser. Une supplémentation peut se révéler être une
solution efficace offrant à votre organisme une quantité certifiée
d'acides gras et de vitamines essentielles au
bien-être et à la beauté du corps.
Une
alimentation équilibrée avec un juste dosage en vitamine est donc
le meilleur moyen pour conserver une peau et des cheveux en bonne
santé. « Que l’aliment soit ton premier médicament », disait
Hippocrate, père de la médecine.
Connaissez-vous
le vinaigre de rinçage pour les cheveux ?
De mon côté, ce produit est un peu l'image de la Madeleine de
Proust :
je
me souviens que petite, mes parents me rinçaient les cheveux au
vinaigre de cidre. Bon, ce n'était pas toujours une partie de
plaisir, surtout quand on en avait des gouttes dans les yeux...
«Mais,
ça fait briller les
cheveux, ils seront plus beaux !
» me disaient-ils !
En
creusant un peu, en effet, le vinaigre de cidre a une bonne affinité
avec les cheveux.
Il
rends les cheveux :
brillants,
souples et doux
avec plus de vitalité
plus
éclatants après plusieurs utilisations.
stimuler
la pousse,
facilitele démêlage !
Pour
les enfants, cette méthode éloigne les poux !
Il
permet aussi, avec son effet un peu acidifiant, d'éliminer le
calcaire de l'eau.
En
fait, c'est une question de pH, (ou potentiel hydrogène, c'est en
fait la mesure de l'acidité ou basicité d'un liquide). Par exemple,
la plupart des shampoings ont un pH basique autour de 8, sur une
échelle de 14. Le vinaigre de cidre, lui, a un pH, acide, évalué
à 5. Faire des rinçages au vinaigre redonne un peu d'équilibre au
cuir chevelu fraîchementshampouiné.
Mode
d'emploi du vinaigre de rinçage :
pour
ma part, j'utilise le vinaigre en spray, c'est plus facile à
utiliser. Par exemple, pour un flacon de 50 millilitres, je mets un
quart de vinaigre pour le reste en eau. Ce spray se garde une semaine
à température ambiante. J'utilise des petits flacons que je
renouvelle régulièrement.
Après
avoir lavé et rincé vos cheveux,
vous utilisez votre spray directement sur la chevelure.
Inutile de rincer !
Côté
quantité, vous pouvez utiliser un bon quart du spray vinaigré à
chaque shampoing (enfin, c'est selon votre chevelure...).
Pour
apporter des principes actifs supplémentaires, je m'amuse à créer
des macérats vinaigrés comme :
camomille
pour effet plus blond, apaisant des grattouilles du cuir chevelu
lavande,
comme « chasse poux » en prévention,
menthe,
ou pelures d'oranges bio pour l'odeur...
Pour
les macérats, il suffit de laisser diffuser la plante sèche dans
le vinaigre pendant 3 semaines et de filtrer avec un filtre à café + entonnoir.
Et
pour l'odeur ? Avec cette dilution vinaigre/eau en spray, l'odeur vinaigre est peu présente finalement.
J'ai
fait un nouveau test : fabriquer des craies géantes !
L'idée
est venue de mon p'tit dernier, qui lisait Astrapi. Il y avait dans
le magasine un DIY rigolo.
Voici
la méthode et le résultat de ce test, à patouiller avec les
enfants, c'est plus marrant !
Ingrédients :
du
blanc de meudon (qui est en fait de la craie en poudre),
de
l'eau
un
tube de gouache
un
rouleau en carton (type sopalin ou PQ vide), du gros scotch
un
film alimentaire ou papier sulfurisé (j'en ai trouvé du recyclable
au magasin bio)
Côté
quantité, je ne sais pas si le magasine a testé la recette au préalable,
parce que ça me semblait assez liquide.
J'ai
donc revisité la recette pour objectif d'avoir une pâte assez
épaisse pour éviter d'attendre des jours et des jours que la craie
sèche.
Coût des ingrédients : 1€20
Ustensiles :
un bécher gradué, un bol, une
spatule, une cuillère
La
recette, pas à pas :
Le moule :
dans un premier temps, préparez le
« moule », en scotchant la base du rouleau en carton
pour le fermer,
tapissez le rouleau de papier
sulfurisé, pour éviter que la craie ne colle au carton,
La craie géante :
Vous pouvez peser 160 ml de blanc
de Meudon avec le bécher, et versez la poudre dans le bol,
Mesurez ensuite 35ml d'eau, à
verser dans le bol de blanc de Meudon.
Mélangez avec la spatule (ou
faites patouiller les enfants), en écrasant pour obtenir une pâte
homogène.
Ajoutez ensuite la gouache (chez
nous, une récup de l'école).
Dernière étape : versez la
pâte dans le rouleau.
Prévenez vos enfants qu'il va
falloir attendre avant usage que la pâte sèche. Chez nous, il a
fallu attendre près de 24h.
Une fois la craie sèche, démoulage :)
Mon
avis :
c'est sympa de patouiller avec les
enfants. Mon 5 ans a passé son temps à rigoler pendant la
patouille, tellement il trouvait ça marrant !
Côté usage... c'est une craie.
Elle marche comme une craie, la couleur est chouette. Elle semble
légèrement plus friable que l'ordinaire, mais ça marche très
bien !
L'autre
jour, je me suis amusée à faire un test, un peu bizarre, je
l'avoue : me laver les cheveux avec un jaune d’œuf !
L'idée
m'a été soufflée par l'une des participante à un atelier « zérodéchets dans ma salle de bain » que j'anime régulièrement.
Cécile (l'une des participante), nous vantais cette manière de se
laver les cheveux. Elle avait des cheveux assez courts, et très
beau. Ça m'a donné envie de me lancer !
Le
procédé est simplissime :
il
suffit de prendre le jaune d'un œuf, de le diluer (ou non) dans un
peu d'eau tiède. Il s'applique ensuite sur cheveux mouillé, comme
un shampoing. J'ai massé un peu, laissé poser quelques minute. Le
rinçage est préconisé à l'eau tiède, pas trop chaude, histoire
d'éviter des résidus d’œufs dans le cuir chevelu. Le résultat
est bluffant ! Mes cheveux sont :
propre
plus
nourrit, me semble t-il,
plus
doux,
faciles
à coiffer, enfin, plus facile qu'après un shampoing habituel (bio
ou fait maison, selon),
Forte
de cette réussite, je teste cette recette sur mes enfants. Ma fille
(7 ans) a été moyennement séduite par la démarche, mais ses
cheveux ont été ravis !
J'avoue
qu'il plane quand même une p'tite odeur d’œuf après lavage. Je
préconise d'ajouter au jaune une goutte d'huile essentielle
d'Ylang Ylang, l'huile essentielle des cheveux (stimule la pousse, le
brillant...) selon D. Baudoux.
Là
où c'est intéressant, notamment quand on a des poules, c'est que
cette recette de shampoing est gratuite pour moi (merci les poules du
fond de mon jardin), et 100% bio et... sans déchets non
compostables, comme peuvent l'être les bouteilles plastiques !
L’œuf a différents bienfait pour les cheveux (brillance, les fortifie, les nourrit).
Et pourquoi ?
Et bien, l’œuf comporte de nombreux constituants comme des protéines, des lipides de très bonne qualité, nombre de vitamines et de minéraux...
J'ai
envie de vous partager une belle initiative, qui se développe dans
le Nord :
J'ai
eu la chance de rencontrer Stéphanie qui a créé l'association
SMILEY au
féminin, avec un collectif d'amis. Son
association a pour but d'aider les femmes concernées par la maladie
à retrouver le sourire.
Le
projet :
Être
malade ou accompagner un proche dans la maladie peut être synonyme,
pour certaines femmes d'isolement, de laisser-aller ou de «solitude».
C'est
pour les aider à sortir de cette spirale négative, que Stéphanie,
sa fondatrice, a créé l'association SMILEY auféminin.
Elle-même
confrontée à différentes maladies, Stéphanie a voulu partager son
expérience : comment faire pour s'en sortir, reprendre confiance en
soi, se réconcilier avec sa propre image...
SMILEY au
fémininest
donc un lieu d'échange, de partage et de conseils.
L'association
offre à ses adhérentes un moment pour se ressourcer discuter et
prendre du recul sur les différents aléas que la vie leur réserve.
L’objectif
de l'Association
A
partir de septembre 2015, Smiley au féminin va proposer à des
femmes touchées par la maladie (ou celle d'un proche) différentes
sortes d'ateliers :
-
Atelier Beauté : atelier pour retrouver l’estime de soi et
valoriser son image (coaching en image, maquillage, socio-esthétique,
diététique,...)
-
Atelier Bien-être : activités de groupe pour retrouver la sérénité
(art thérapie par la peinture et l'écriture, yoga, sophrologie,
rigologie,…)
-
Atelier écoute et conseils: groupes de parole
Ces
ateliers seront animés par des professionnels dans leur domaine et
seront accessibles, à faible coût, à toutes les personnes
adhérentes
(l'adhésion annuelle est de 8€ par personne).
Les
besoins de l'Association
Afin
de faire profiter aux adhérentes des ateliers de qualité, tout au
long de l'année, l'association a besoin de récolter des fonds. Elle
se fait via un crowdfunding :
Ils
serviront pour le financement d'un WE bien être pour des femmes
malades en métropole lilloise.
Le
surplus pourra servir à financer des intervenants et du matériel
utilisé par les adhérentes (tissus pour le coaching en image,
miroirs, produits de beauté, tapis de yoga, fournitures pour l'art
thérapie, formation...)
Le
projet de Stéphanie me touche parce qu'il est ancré, avec de vraies
motivations. Je suis épatée de la dynamique des bénévoles qui y
interviennent ! En plus, il se passe pas loin de chez moi (en
métropole lilloise).
J'ai
le plaisir de suivre l'initiative de près, et vous invite à
apporter votre pierre à l'édifice en apportant un p'tit don à
l'asso, via la campagne.
Pour
contacter la dynamique présidente de l'association, Stéphanie
Pottié, c'est par mail : asso@smileyaufeminin.com
ça
faisait un moment que je voulais réaliser une pommade permettant de
cicatriser et désinfecter les bobos du quotidien.
Je pense, par
exemple, lorsqu'on porte des boucles d'oreilles et que les orifices
ont parfois tendance à s'infecter avec des boucles d'oreilles
fantaisie.
Là,
j'ai eu le déclic « patouillage » quand chéri-chéri
est tombé à vélo et qu'il s'est fait une jolie écorchure de 15 cm
de long. Il dormait mal parce que sa blessure « tirait »
la nuit.
Allez,
zou, c'est parti pour le baume...
Ingrédients
pour 30 ml :
23g
d'huile coco : a des propriétés anti-inflammatoires,
antibactériennes avec l'acide laurique qu'elle contient
5g
d’aloès vera en gel : cicatrisant, accélère la guérison
5
gouttes d'huile essentielle de tea tree : désinfectant puissant
5
gouttes d'huile essentielle de lavande vraie : cicatrisant de la
peau
3
goutte d'huile essentielle d'hélichryse italienne : pour
le choc, bleus, coups
Coût
de la recette : 0,90€
Ustensiles
: un mini pot de confiture (30ml), une casserole pour le bain
marie (en hiver), une spatule.
La
recette pas à pas :
-
Désinfectez les ustensiles, le flacon à l'alcool.
-
Pesez l'huile de coco. En été, elle est plutôt molle (point de
fusion ou devient liquide à 35°). Elle peut se travailler tel
quelle.
En
hiver, l'huile de coco est bien solide. Faites la ramollir au bain
marie.
- Lorsqu'elle
est molle (et pas totalement fondue), ajouter l'aloé vera en
« spatulant ». En fait, cela consiste à écrabouiller
avec la spatule ou cuillère les deux matières pour qu'elle s'amalgament entre
elles.
- Quand
le mélange est plutôt froid (si vous avez un thermomètre à
confiture, moins de 30°), vous pouvez ajouter les huiles
essentielles, toujours en spatulant. Voilààà !
Au passage, un très bon article sur l'utilisation des HE en cas de plaie : ICI
Mon
avis / test :
Chéri-chéri
a utilisé le baume deux fois le lendemain de sa chute (après
une nuit pourrit-moisie). Il n'y pensait même plus, à son joli bobo
le lendemain :) Je dois avouer que sa blessure diminue rapidos.
Même
combat pour mes oreilles un peu infectées avec mes boucles
d'oreilles... réglé en une utilisation :) Chouette !
La
texture est très fluide, parce que c'est l'été. Facile à
appliquer, avec une odeur agréable, je trouve.
NB
– ce baume contient des huiles essentielles. A éviter pour les
femmes enceintes, jeunes enfant (moins de 3 ans). Plan B : faire la même recette, sans les huiles essentielles.
J'ai vu sur internet passer des infos sur cette fameuse éponge. Quelques jours après, en ballade dans mon magasin bio, je tombe nez à nez sur "cette fameuse éponge". Allez, zou, je teste, en p'tite curieuse que je suis... J'avais besoin de mieux comprendre, savoir ce que c'est exactement. Voici mon avis et le fruit de mes recherches :
L'éponge de Konjac, c'est
quoi ?
La
konjac est une racine consommée au Japon, un peu comme notre pomme
de terre locale.
(photo : lemondedukonjac.fr)
Cette racine est composée de fibres très
résistantes qui gonflent en présence d’un liquide. D'où l'idée
de créer des éponges. C'est, de ce fait, aussi utilisé en guise de
coupe faim.
L'éponge de konjac un nouvel allié pour nettoyer le visage et même le corps. Elle se
présente sous forme d'un "caillou" en version solide, et une éponge
toute douce une fois humidifiée.
L'éponge
de konjac permet de nettoyer
la peau du visage, en
profondeur et surtout en toute douceur. C'est donc uneéponge
nettoyante qui est 100% naturelle, car fabriquée à partir de fibres issues de la racine de konjac.
Comment est-elle fabriquée ?
Là dessus, pas facile de glaner de l'info
Voici un début d'idée avec cette vidéo, en provenance de l'Asie
elle est
biodégradable, donc compostable (hein, la famille de zéro déchet ou zero wast ;)
issue de la nature :
la racine de konjac
peut s'utiliser telle
qu'elle, sans produit (économies en perspective) mais ne démaquille pas vraiment à mon goût, juste avec de l'eau... Il faut y ajouter un produit démaquillant, mais je trouve que l’intérêt de cette éponge est de l'utiliser telle quelle.
regardez le type
d'emballage, pour que tout le produit soit 100% compostable ?!
J'ai trouvé aussi des
éponges enrichies à différentes argiles (rouge, rose, blanches, et
même noire, au charbon...).
C'est
pourquoi ?
elle
est utilisée au quotidien pour nettoyer les peaux sensibles et laver
les enfants.Elle
convient à tous les types de peaux, même à celles souffrant
d’eczéma ou de psoriasis.
Après
usage, elle me donne une peau clean, avec un teint bien unifié.Elle permet de réaliser un
doux exfoliant, quotidiennement.
C'est
comment ?
Comme
une éponge classique, il faut l’humidifier
avec de l’eau tiède et
l'utiliser en doux massage, pour se nettoyer la peau. La texture
change de solide comme un caillou à très moelleux. C'est d'ailleurs
une texture particulière, qui (à mon goût), donne un aspect un peu
filmant. Ma peau est toute douce, après !
Il
est nécessaire de rincer l'éponge konjacà
l’eau chaude. Pour tuer les microbes, et éviter une odeur de
moisit, le mieux est de lui donner un bain (dans de l'eau bouillante)
une fois par semaine.
La durée de vie d’une éponge konjac
utilisée quotidiennement est de 3 mois.
Un peu court, je trouve :(
Vous avez un petit
cordon avec l'éponge pour la faire sécher dans de bonnes
conditions, après l'avoir pressé en douceur mais fermeté (pour éviter
l'eau stagnante qui favorise le développement de bactéries). ET... En
douceur ! Pour éviter de casser les fibres de l'éponge, ce qui a
pour conséquence de diminuer son temps d'utilisation.
C'est
où ?
L’éponge
au konjac vient d’Asie et notamment du Japon.
Pour l'acheter, c'est
sur internet ou en magasin bio. Je l'ai trouvée d'ailleurs à au
magasin bio près de chez moi, ce qui m'a poussé à l'acheter !
C'est
combien ?
De 4 à 10€ selon le
type d'éponge : visage 6 à 9€ ; corps (sympa pour bébé)
de 10 à 15€, car la taille est plus grande. C'est aussi 3 mois d'utilisation, en usage quotidien.
Voili, n'hésitez pas à donner votre avis pour les utilisateurs/trices : )
Cette
semaine, c'est la semaine « je me culture en participant à des
conférences ».
Lundi,
c'était celle de Béa Johnson, à Roubaix, sur le thème « ma
vie sans déchets », et mardi, une seconde sur « la
qualité de l'air intérieur ».
Pour celle-là, j'en reparlerai
prochainement...
Voila
quelques années que je réalise des interventions sur le DD dans lavie quotidienne. Et finalement, je me rends compte que mes réseaux
tissés tout au long de ces années m'enrichissent
intellectuellement, me tirent vers le haut:) Ces deux conférences sont d'ailleurs en lien avec
des demandes de presta, chouette !
Je
fais, par exemple, des animations pour la ville de Roubaix, qui s'est
lancée dans une campagne de lutte contre les déchets : 100
familles participent à la campagne pour réduire le poids de leurs
poubelles. Ces « expérimentateurs » bénéficient tout
au long de l'année d'ateliers comme "acheter
en vrac", "composter", "le gaspillage alimentaire","avoir des poules" par exemple. Pour ma
part, j'anime « faire ses produits ménagers » et
« beauté sans déchets ». J'ai beaucoup de plaisir à
intervenir pour ces habitants de Roubaix, avec leur regard exigeant et plein
d'attentes. Je sens que c'est un public qui a déjà bien réfléchi
à leur mode de consommation, et ça me plaît bien !
La
ville de Roubaix a choisi, pour mobiliser les troupes, d'inviter la
papesse du zéro déchet, Béa Johnson.
Une
conférence a été organisée le 30 mars à la Condition Publique à
Roubaix. Il faut dire que ça se bouscule pas mal sur les réseaux
sociaux... Je vois régulièrement tourner des invitations pour cette
conférence. La ville de Roubaix est d'ailleurs assaillie par les
demandes de réservation.
Comme
je sais que c'est premier arrivé, premier arrivé... Bhen, j'arrive
tôt. J'ai quelques copines intéressées par la conférence, on
s'est donc passé le mot pour se garder des places. Finalement
inutile : pas possible de réserver. En arrivant 30 mn avant (loin de
mon habitude!), déjà une belle foule devant l'entrée !
Je
suis contente de retrouver les copines, et en voir quelques autres,
d'ailleurs (Amélie, Maëlle...). La salle est archie comble !
Le public est mixé de jeunes et moins jeunes. Contente de voir que
le thème touche tout public : )
Il
y a eu tellement de monde : près de 500 personnes dans la
salle, 200 dans le large couloir à écouter la conf (le son sans
l'image) et quand même près de 200 refoulés ! Quel succès !
La
conférence :
Arrivée
de la star, en toute simplicité.
J'ai
bien aimé le démarrage de Béa Johnson « vous n'avez rien
d'autre à faire un lundi soir ? ». Humour, espiègle.
Le ton est donné.
Voici quelques lignes de ce qui m'a marqué
dans la conférence.
J'ai
lu le bouquin, et finalement, la conférence est un peu un résumé
de son ouvrage.
Béa
nous présente une conférence, un peu à l'image d'un pecha kusha :
un powerpoint avec juste des photos, permettant de mieux captiver
l'auditoire. C'est dynamique. Il faut dire que l'animateur de la
soirée (le roubaisien Luc Hosspied), lui a demandé de faire sa conf en 45 minutes... en mode speed.
La pauvre ! Sachant qu'elle a déjà eu une journée de
ministre, avec l'inauguration de Day by Day (magasin de vente en vrac
à Lille Wazemmes) tout en étant assaillie par les fans et les
journalistes !
l'inauguration de Day by Day, merci pour l'invitation Alice ; )
Bref...
retour à la conférence :
Béa
nous présente sa famille :ses deux fils et son mari sur une belle photo.
C'est
au cours d'un déménagement, en 2007, que leur aventure "zéro déchet" a commencée :
la famille est passée d'une belle et grande maison de San Francisco à un
appartement de transition bien plus petit. Elle nous conte qu'ils ont
dû se séparer de nombreux services vaisselle, de n'avoir pas plus
d'une dizaine de chaises (au lieu d'une quarantaine), une seule table (au lieu de 7). Tout le mobilier passe
dans un local de stockage.
Finalement,
en arrivant dans leur nouvelle maison, après l'appart de transition,
ils se sont demandé « de quoi avons-nous vraiment
besoin ? ». Et là... ils se sont séparé de près de
80% de leurs affaires !
Cette
démarche « tri par le vide » a été couplé de
visionnage de nombreux documentaire tels que « Home » de
Yann Artus Berytrand, ou encore le beau dessin animé Wall-E (sur les
ordures qui envahissent la planète ; )
La
papesse du zéro déchets nous propose 5 règles de conduites, pour se lancer dans la démarche :
1/
REFUSER
le
jetable, l'usage unique. C'est vrai que nous laissons entrer chez
nous un tas d'objets, pas forcément nécessaires, comme les
multiples stylos promos, les journaux publicitaires, les sacs
plastiques et même les cartes de visite (pas la peine d'en donner à
Mme Johnson, alors, einh ! ) Lors d'un de mes dernier ateliers "ménage au naturel" pour les habitants de Roubaix, l'une des participantes me donnait le truc pour se passer des sopalins dans la vie quotidienne : les remplacer par des serviettes tissus,
microfibres, lingettes lavables. Elle nous confiait que ce n'était pas si difficile, contrairement à ce qu'elle pensait. A tester ; )
2/
REDUIRE
Béa
Johnson prône la simplicité volontaire, c'est à dire de choisir de
tout réduire chez soi. C'est vrai, que j'aime bien avoir quelques
pièces épurée chez moi (ma chambre, mon séjour, par ex). Dès que
c'est trop encombré, j'étouffe ; j'ai la tête pleine !
J'ai d'ailleurs trouvé un "petit cahier" en guise de coach pour trouver des
méthodes pour faire le tri, comme, une pièce par semaine. Bhen y en
a des choses à jeter, à donner !
Par
exemple, Béa, elle, a réduit ses ustensiles de cuisine :
« une cuillère en bois, car elle n'a que deux mains » ;
diminué ses produits ménagers en faisant soi-même (tient,
tient...) avec du vinaigre blanc et du savon de Marseille.
Dans
la chambre, ce sont les habits dont elle s'est débarrassé :
« nous n'utilisons, selon elle, que 20% de notre garde
robe ». Elle s'est donc débarrassé des 80% moins
utilisés. Sa garde robe tient dans une valise-cabine. Facile pour
voyager. L'avantage est qu'il y a moins de lessive, pas de
chaussettes perdues, facile de préparer les vacances. Elle
renouvelle ses habits deux fois par an, en allant acheter d'occas en
friperie.
Pour
la salle de bain, l'armoire est à peine remplie : on y
trouve une brosse à dent en bois, avec du bicarbonate de soude en
guise de dentifrice ; un savon sans emballage qui sert pour le
corps et les cheveux ; de l'huile en guise d'agent hydratant...
Cette démarche de réduction permet, finalement de dégager un
maximum de produits chimiquement fabriqués de son quotidien.
Elle
nous avoue avoir retrouvé plus de goût, un odorat bien plus
sensible (déshabitué des parfums de synthèse).
Là
ou je suis bluffé, c'est la photo du garage, avec un placard
au fond, et des vélos. That's all !
photo Blog : zerowastehome- Béa Johnson
Le mien, bah, il est rempli
de chose stockées « au cas où » (cartons, habits des
enfant, outils de bricolage en quantité, bottes trop petites...). Ça
me donne bien envie d'épurer tout ça !!
3/
REUTILISER
Béa
Johnson propose de favoriser le réutilisable plutôt que le jetable.
Par exemple, de remplacer l'alu, sac de congélo, et film alimentaire
par des bocaux de stockage. Pour les soirées entre amis, plus de
vaisselle jetable, mais verres en verre, serviettes en tissus...
D'ailleurs, pour faire les courses, tous les emballages plastiques ne
font plus partie de sa vie (jambon, lardon, lait en bouteille,
fromage...). Elle nous confie sent le goût du plastique sur le
jambon, ou le fromage quand il lui arrive d'en manger ! Ça
calme !
Pour
faire autrement, elle fait ses courses chez les petits commerçants,
avec des bocaux, ou sacs en tissus.
Mes premiers achats chez Day by Day Lille
4/
RECYCLER
Pour
recycler, ou y participer, elle n'achète que ses habits d'occasion,
et même les nouveaux biens qu'elle se procure, y compris pour les
cadeaux de Noël.
Autres
exemples, elle rapporte au magasin les vieilles baskets de ses
enfants, notamment avec Nike qui met en place une recyclage des
baskets en terrain de basket ball.
Il
faut savoir que la plupart des plastiques se recyclent pas très
bien. Même les plastiques recyclé (ex : stylos en provenance
de bouteilles plastiques) qui eux, ne se recyclent plus. En plus,
c'est une belle source de pollution, et toxique (bisphénol A...).
Le
mieux est de favoriser d'autres matières :
le
verre, qui est recyclable à l'infini,
le
carton, le papier, recyclables 8 fois
le
métal, également recyclable.
5/COMPOSTER
Les
épluchures, évidement. Mais aussi, les ongles, coupes de cheveux...
J'ai
vu passer aujourd'hui ce tutôt sur un lombri-compostage, ça donne presque envie !
Bon, j'ai déjà un compost au fond du jardin,
composé de 3 palettes en bois. Mais les poules (en liberté) vont
régulièrement le retourner, c'est le carnage aux alentours :(
LES
IMPACTS DE CETTE DEMARCHE
En
travaillant sur le sujet pour la ville de Roubaix, j'ai noté, pour
ma part, pas mal d'effets secondaires positifs à se lancer dans
cette démarche du zéro déchet. Voici ceux mis en avant par Béa
Johnson :
40%
d'économies en choisissant la simplicité volontaire : moins
de besoins dans le quotidien, acheter en vrac (prix à -15%),
réutiliser...
un
mode de vie centré sur les expériences et pas sur le matériel. Ça
me parle bien, ça !
J'ajouterai
que cette démarche permet aussi :
de
réfléchir à sa consommation dans le quotidien,
prendre
conscience de ce qu'on jette, et comment faire pour trouver d'autres
solutions (ex du jour : le chocolat en plaque, remplacé
par celui en pastille qu'on trouve en vrac),
acheter
des quantités qui correspondant vraiment à nos besoins (comme le
chocolat).
changer
ses processus d'achats, et quitter le mode « j'ai besoin ! » ;
« tout, tout de suite » dont nous berce la société de
consommation.
de
faire du vide chez soi, ce qui me semble apporter plus de sérénité
dans mon quotidien,
de
sensibiliser mes enfants, qui, curieusement, semblent assez curieux
de ces gestes. Une question de mon 4 ans : "elle fait comment la dame qui a pas de poubelle ?"
Autres
infos, pour ceux qui souhaitent aller plus loin :
l'appli
gratuite pour trouver les magasins en vrac près de chez vous :
zero waste bulk.
Le
reste de la conférence s'est déroulée avec des témoignages des
familles roubaisiennes impliquées dans le zéro déchet.
Certaines
ont parlé du bénéfice des ateliers ; des difficultés, ou
bénéfices de se lancer dans cette démarches. C'était intéressant d'avoir un feedback de gens comme vous et moi.
une partie des familles roubaisiennes impliquées dans la démarche initiée par la ville.
En
conclusion, ce fut une belle soirée, qui m'a reboosté à continuer
ces p'tits gestes pour la planète. Je reste humble, en croyant aux
changements par petits pas. Doucement, mais sûrement : )
Et en clin d’œil, l'une de mes chronique radio sur l'achat en vrac, et zoom sur Day by day : ICI