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mercredi 19 novembre 2014

un bi-phasé peaux sensibles, un soin démaquillant de fainéant !

Voici une recette digne de la fainéante, pressée que je suis ! (j'assume)  Un démaquillant bi-phasé.


 Le principe de cette recette est d'utiliser peu d'ingrédients, et de peu les transformer.
Ici, le démaquillant marche très bien ! Il est réalisé sans émulsion. Le côté bi-phasé est assez joli, à mon goût !
J'ai choisi de faire un bi-phasé "peau sensible" (l'hiver arrive à grands pas), et d'avoir quelques ingrédients pour traiter les rides naissantes (faut bien que ça arrive un jour...).
Les ingrédients, pour 100 ml :
  • 25 ml d'huile d'argan : belle odeur (moi, j'aime bien!), huile de belle qualité pour traiter les rides, régénérant, protecteur...
  • 25 ml d'huile de jojoba : régulateur, soin pour peau sèche ;
  • 15 ml d'eau florale de géranium rosat : soin des peaux sensible, lutte contre la couperose,
  • 15 ml d'eau florale de soucis (ou calendula) : apaisant, réparateur. La mienne vient du Nord !! de chez Fanny Vasseur, de Cueillette Nomade. A souligner, car il y a peu de distillateurs dans le Nord : ) ICI
  • 15 ml d'eau florale de camomille : apaisant, soin des peaux couperosées.
  • 15 gouttes de cosgard : conservateur pour phase aqueuse.
Coût des ingrédients (sans flaconnage) : 4€60

Les belles eaux florales de Fanny : 

belle odeur, très bonnes à déguster, bref, produites avec amour ! 




Coût des ingrédients (sans flaconnage) : 4€60


Les ustensiles :
un flacon de 100 ml
un entonnoir.

La recette, pas à pas :
Versez les différents ingrédients dans le flacon. That's it !

Utilisation :
Il suffit de réaliser l'émulsion à la force de vos p'tit bras : en secouant énergiquement.
Après émulsion avec mes p'tits bras...

Si vous trouvez que le résultat est un peu gras, je conseille un léger massage du visage. Les huiles pénètrent en moins d'une minute !
Côté démaquillant : très efficace !
Côté peau : je la sens apaisée, plus lumineuse, le teint unifié, les rides moins voyante (je trouve...).

Avec cette recette, vous pouvez utiliser d'autres eaux florales ou huiles végétales, selon vos odeurs préférées, les bienfaits dont vous avez besoin. 

vendredi 24 octobre 2014

Combattre les mauvaises odeurs au naturel

Combattre naturellement les mauvaises odeurs, c'est possible !
Oui ! Et... Au naturel ! Quand on voit de quoi sont composés les encens et autres parfum d'ambiance … de l'air !! En plus, il existe plein de solutions simples et peu coûteuses.

Comment traiter les odeurs dans la cuisine...
  • Le rôti a cramé, vous avez oublié votre casserole de riz... Bref, ça sent le brûlé. La solution est de faire bouillir quelques rondelles de citron dans une casserole et de laisser infuser dans la cuisine. Ça marche aussi pour les odeurs de poisson. J'aime bien l'odeur délicate qu'il se dégage avec le citron, contrairement à la même méthode au vinaigre blanc (efficace, cela dit !)
  • Parfois, le frigo garde des mauvaises odeurs tenaces. Dans un premier temps, passer au crible votre frigo, histoire de vérifier si vous n'avez pas oublié une vieille salade dans le fond du bac à légumes ?! Pour info, il est préconisé de nettoyer son frigidaire une fois par mois, afin d'éviter la prolifération de bactéries. Enfin, je dis ça...
    Donc, si votre frigo dégage quand même une mauvaise odeur, vous pouvez y déposer une coupelle de bicarbonate de soude. Dès que l'odeur est partie, pensez à retirer la coupelle.

Dans la maison ?
Parfois, au retour de vacances, la maison a tendance à sentir le renfermé. Bien sur, il est utile d'aérer, mais vous pouvez aussi créer une odeur sympa. La solution, c'est de piquer une orange ou un citron de clous de girofle, et de le placer dans un coin d'une pièce.
Ce système marche aussi pour les placards. Il suffit de placer le fruit dans un sac de coton, et de changer l'agrume une fois par mois.
En plus, ça chasse les mouches : ) testé et approuvé !

Et dans les toilettes ?
C'est quand même l'endroit de la maison où on a des chances (ou malchances) de croiser des mauvaises odeurs. Il existe une solution toute simple, dans ce cas : il suffit simplement d'allumer une ou deux allumettes ! En libérant du souffre, elles désodorisent immédiatement ! Au moins, ça évite de masquer les odeurs avec les sprays parfumés !
En passant, un bloc parfumé à mettre dans les toilettes, la recette ICI



Et pour le linge ?

Cet été, j'ai eu la bonne idée d'oublier mon linge dans la machine à laver, juste quelques semaines, le temps de mes vacances... Autant dire que j'avais du linge moisi, qui embaumait dans toute la maison ! Sympa le retour !
J'ai eu beau laver mon linge à plusieurs reprises, l'odeur était toujours là ! Alors, j'ai sorti mon attirail au naturel. Mon linge a bénéficié d'un bain au bicarbonate de soude, puis séché dehors, au soleil. Ça a été très efficace ! Plus d'odeur pourrit-moissit.
Alors, prêt à faire la guerre aux mauvaises odeurs, en version naturelle ?


mardi 14 octobre 2014

Comment réutiliser les cendres de la cheminée ?

Aujourd'hui, je vais m'adresser particulièrement à ceux qui ont une cheminée chez eux...
Pour les concernés, vous constaterez que vous obtenez à l’usage, de bonnes quantités de cendre !
Mais que contiennent ces fameuses cendres ?

Elles sont riches en sels minéraux, comme le calcium, la silice, la potasse...
Avec ces atouts, cette poudre grise peut servir à
  • fabriquer de l’engrais,
  • laver vos vêtements,
  • voir même nettoyer vos vitres…
Alors, comment l'utiliser, plutôt que de la jeter...

Voici une recette d’antan pour transformer la cendre, en lessive !


- Commencez par enlever tous les bouts de charbons mélangés aux cendres.
- Pour 6 lavages environ, mélangez 100g de cendre avec 1 litre d’eau chaude.
- Faites macérer pendant environ 36h (ou d'autres façons de faire ICI)
- Filtrez le liquide jaunâtre avec un torchon. Votre lessive à la cendre est prête !
Pour le dosage, vous mettez une bonne tasse à café dans le bac habituelle de lessive. Vous pourrez conserver ce mélange environ deux mois.
Sans odeur pour le linge, la lessive de cendre lave très bien. En plus, c'est une lessive qui est trèèès économique avec de la cendre gratuite et de l'eau !

La cendre est l’amie des plantes :

Bhen oui... C’est un insecticide et un engrais en même temps !
Riche en calcium et en sels minéraux, la cendre de bois apporte des bienfaits nutritifs à votre pelouse, mais aussi aux légumes du potager, aux plantes comme les rosiers.
Vous pouvez en saupoudrez autour de vos plate-bandes dans le jardin : formez une ligne de cendres pour dissuader les escargots de venir s’installer, pour repousser les insectes et même renforcer vos plantes !!
Côté dosage, une pelleté pour 5 mètres de terre suffisent, sinon, on risque de rendre la terre trop basique et de faire périr les plantes...
Pour les usagers des compost, ajouter un peu de cendre permettra d'activer le travail !

Grâce à la cendre, j'ai un truc de compétition pour nettoyer les vitres de la cheminée... et même les autres vitres de la maison !

Si vous avez la chance d’utiliser une cheminée avec insert, vous savez combien il est difficile de nettoyer cette vitre, souvent noire au bout de quelques flambées. Hé bien, la cendre permet d’obtenir une vitre bien propre et transparente ! Vous pouvez voir la fameuse recette ICI !

Prenez tout d’abord un vieux journal. Humidifiez-le avec de l’eau froide, puis plongez-le directement dans les cendres. Frottez bien la vitre de votre cheminée avec le journal à la cendre. Rincez, séchez avec une autre feuille de journal. Vous verrez, le résultat est bluffant ! 

lundi 22 septembre 2014

Visite des serres de la ville de Roubaix, journée du patrimoine

Belle découverte, en ce WE « journées du patrimoine » !
J'ai été embarquée par ma soeurette, la spécialiste des plans "visite sympa"... Elle m'a proposé de faire une tite promenade en vélo, au bord du chemin du hallage qui longe la canal de Roubaix, pour atterrir à la visite des serres de la ville de Roubaix. 



C'est près de 4000m² de serres qui sont ouvertes aux visiteurs pour les journée du patrimoine. Je dois dire que j'ai bien aimé ce lieu, ressourçant. J'ai pu découvrir comment fait une ville, munit de 4 fleurs, pour gérer les plantes de ses parcs et jardins.


On y trouve des lieux de « pousse » de plantes ;


une machine qui permet de planter (non, pas la choux) mais des milliers de plantes par jours dans du terreau. Cette machine permet de mettre en pot près de 10 000 plants par jours. L'équipe passe 3 semaines d'affilé à faire ce travail pour préparer les parterres de fleurs de la ville.

J'ai bien aimé avoir les explications en direct des salariés des serres. On sent un équipe qui a l'a passion du métier !

Les plans des parterres sont prévus un an à l'avance par l'ingénieur, et les graines, sont plantés dans les pots par les équipes de la serres, puis mis en pousse.
A noter, et ça, ça me plaît, que la gestion des plantes est faite de manière écologique avec des insectes pour gérer les indésirables. L'une des jardinière m'indique qu'ils achètent beaucoup de larves de coccinelles, par exemple.





J'ai bien aimé, aussi, la partie plus exotique des serres où pousse des ananas,



 des plans de café, de vanille, 

de magnifiques bougainvilliers. Ce coin de serre permet d'ouvrir les serres à la visite des écoles, des étudiants en botanique. 

A noter que les visites sont ouvertes aux groupes, aux écoles. Il suffit d'appeler les serres. En plus, la visite doit être vraiment chouette en période de fleuraison avril/mai !!



Je note sur mon agenda 2015.










Serres Municipales de Roubaix : 240 quai de Marseille
ou plus d'info ICI  ou ICI

lundi 8 septembre 2014

Les eaux florales, comment bien les choisir ?


J’ai eu l'occasion de voir des étiquettes d’eau florales qui me posent question…
On peut retrouver (la plupart du temps dans les grandes surfaces) des eaux florales qui contiennent pleins de choses, mais pas une goutte d’eau florale !
Voici quelques exemples, étiquettes à l’appui (je ne cite pas de marque).

Ici, on trouve de l'eau, du parfum synthétique, 3 conservateurs et des substances odorantes... Bref, de l'eau et du parfum ! 
le recto 
Ici, nous trouvons de l'eau, de l'eau florale de bleuet (ou bien ses principes actifs), quatre conservateurs !
le verso

Une eau florale (ou hydrolat), qu’est ce que c’est ?
L’eau florale est obtenue à partir de la distillation de plantes : le distillateur cueille ses plantes, les disposent dans un alambic. Il fait chauffer de l’eau sous le bac contenant les fleurs. Ces fleurs vont recevoir de la vapeur d’eau, qui va se charger en principes actifs de la plante. Cette vapeur va être refroidie et va se transformer à l’état liquide : l’eau florale. Elle va être collectée dans un encensié, et au dessus, va surnager une fine couche d’huile essentielle.


Cela signifie que sur les flacons, vous devez retrouver la mention « obtenue à partir de distillation ». Les ingrédients sont : eau florale, parfois un conservateur. C’est tout !!

Une belle eau florale, c’est celle qui aura été distillée avec le respect de la plante, à la bonne température, la bonne durée.
A l’odeur, (et avec un peu d’habitude), on peut faire la différence !





L’eau florale- sans conservateur- peut même être bue. Là, on va vers l’hydrolathérapie. Il existe un bon bouquin synthétique sur le sujet, d’ailleurs :
HYDROLATHERAPIE, de Lydia Bosson





Pour trouver des distillateurs de qualité, vous pouvez regarder du côté du syndicat des simples. Ce sont souvent des distillateurs de montagnes, loin des pollutions automobiles. Leur site internet
La contrainte est d’éplucher qui fait quoi.

Dans la Drôme, on retrouve beaucoup de distillateurs de qualité, au vue de la nature prolifique ! En plus, miser sur des distillateurs qui travaillent à proximité des plantations permet de garder une eau florale de belle qualité. 

A ce sujet, j'aimerai faire un zoom sur une belle entreprise d'min coin (le Nôôôrd) : la Cueillette Nomade. Fanny,
gérante, propose des ballades et fabrication de produits cosmétiques l'été. Elle cultive et cueille ses propres plantes pour les transformer en tisane, sirop, confitures. De ce fait, elle distille aussi ses plantes et propose quelques eaux florales de super qualité. J'ai testé, j'adore ! Ses hydrolats sont sans conservateur. J'ai rarement senti des hydrolats aussi "vrais" : la lavande a une vraie touche lavande ! On retrouve pleinement les odeur des plantes. "Ils sont fait avec amour", me dit-elle ! et ça se sent : ) 


Comment utiliser les eaux florales ? 
- En lotion "tonique" avec un coton (ou lingette à laver), pour nettoyer le visage le soir,
- En réalisant un démaquillant bi-phasé (50% eau, 50% huile), 
- A les ajoutant dans un lait, une crème faite maison (quelques idées ICI, ICI, ou ICI...).
- En interne : en les buvant, après avoir vérifié que vous avez bien un flacon d'eau florale (et pas de l'eau aromatisée aux parabènes...), sans conservateur, avec souvent la mention "usage alimentaire".

Voici quelques eaux florales et leurs bienfaits* : 

  • Belle odeurs, assez accessibles (ou souvent appréciées par le plus grand nombre) : fleur d'oranger, cassis, géranium, rose, menthe
  • Peau sèche : rose de Damas, tilleul, fleur d'oranger
  • Peau grasse : lavande, hamamélis, romarin AVB
  • Joli teint : fleur d'oranger, menthe poivrée
  • Peau mature : sauge, rose
  • Peau couperoséehamamélis, hélichryse italienne, bleuet, cyprès
  • Peau sensible, qui gratouille : camomille romaine, 
  • Peau abîmée, acnéiqueachillée millefeuille, carotte sauvage

*Sources : 
Mon cerveau ; )
L'hydrolathérapie de Lydia Bosson, 
Fiches techniques Aroma-zone




quelques trésors de Fanny, Cueillette Nomade



lundi 25 août 2014

Ma copine, l'huile de coco

Aujourd’hui, je voudrai vous parler d’une huile magique, la copine des cheveux abîmés… j’ai nommé l’huile de coco !
Comme son nom de l’indique pas, l’huile de coco est solide. Elle se présente sous forme d’un beurre, entre gris et blanc. 


Pour la choisir, je préconise d’acheter une huile 100% pure,  vierge de première pression à froid, voire bio si possible. 
Le mieux est de privilégier les contenants en verre, qui permettent de mieux garder les huiles, tout en évitant que les molécules du plastiques ne se dispersent dedans… Il existe la marque Bioplanète ou Émile Noël, des produits qu’on retrouve en magasin bio.
L’huile de coco s’utilise en cuisine pour parfumer certains plats exotiques. Son goût est très savoureux, si vous aimez la noix de coco.

En cuisine, on peut l’utiliser comme assaisonnement (exemple: dans le riz ou pour une salade originale). Elle donne un goût sympa dans un smoothie, et aussi simplement comme du beurre, étalée sur du pain.
J'ai rencontré une africaine, la semaine dernière qui mettait une cuillère de coco dans son riz à chaque cuisson, histoire de donner un bon p'tit goût ! Miam :)

En cosmétique, cette huile est vraiment géniale : je la qualifierai de baume à tout faire !
Pour les cheveux : elle les revitalise quand ils sont très abîmés.
Là, j’ai vu de bons résultats sur des copines dont les cheveux étaient hyper abîmés par le soleil, la mer (genre paille)… Le secret est de faire un masque très nourrissant.
L'huile de coco a la particularité de devenir liquide à 35°. Le beurre fond dans la main, très facilement. C'est donc facile à utiliser !

Vous appliquez l'huile de noix de coco que sur les pointes et non sur les racines, pour éviter de les graisser.
Vous massez avec vos mains. Rassemblez vos cheveux sur votre tête et enveloppez-les avec une serviette chaude, pour quelques heures ;  ou un bonnet de douche, film plastique ou vieux t-shirt si c’est pour la nuit.
Après la pause nourrissante, vous lavez vos cheveux. Vous verrez, cheveux doux, soyeux au RDV ! ! J’ai encore testé cette semaine sur mes cheveux et ceux de ma fille, nickel !! en plus, pour les petits, l’odeur gourmande passe bien !
Pour la peau, le visage
La coco est une huile riche en acide gras et en acide laurique.  Ce dernier est très intéressant car il lui donne des propriétés antibactérienne et fongicide (tue les champignons), de quoi conjurer certaines imperfections de la peau.  L’huile de coco, je l’utilise sur le visage. Je prends une petite noisette, en massage. L’huile est sèche, elle pénètre rapidement, sans laisser un film gras.

Elle marche très bien sur moi, et je l’espère sur vous ! Testez, l’huile de coco sera une bonne alliée santé et beauté !

mercredi 13 août 2014

J'ai appris à fabriquer des savons liquides, des vrais : en saponification

Juillet 2014
Me voilà à nouveau partie pour savonner, mais cette fois-ci, à la découverte de la fabrication des savons liquides. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, je reviens à nouveau dans le Diois, avec Franck Dubus (alias DrHumana).


 Le cadre de la formation est toujours aussi idyllique, en pleine montagne.




 Le savon liquide saponifié
Je me rends compte que finalement, la fabrication de « vrai savon liquide », à base de saponification (ici saponification d'huile dans de la potasse) est encore peu répandue, tant dans les bouquins de cosmétique, que dans la vente en commerce. Nous faisons office de pionniers en nous formant de manière professionnelle sur le sujet.
pâte à savon crème

A ce jour, près de 80% des savons liquides (gel douches, shampoings...) sont fabriqués à partir de tensio-actifs (agents moussant, nettoyants) à base de chimie ou pétrochimie.

Premier jour...
Le groupe
Démarrage traditionnel tour de table. C'est l'occasion de découvrir la richesse des parcours, des projets, des motivations de chacun des participants.
Nous sommes 16, et, pour la plupart avec un objectif professionnel autour de la savonnerie, animation, ou juste de la curiosité personnelle.
Le niveau des participants est assez élevé, avec des savonniers, des aficionados de la cosmétique naturelle, et même des ingénieurs... Peu de réels débutants participent à cette cession de formation. Je trouve que c'est stimulant !
Pour ma part, j'aborde cette formation avec la plaisir de patouiller, d'échanger sur nos passions communes et la découverte de la fabrication de la savonnerie liquide.



Au travail !
Le matin de la première matinée, nous avons travaillé sur la théorie de la saponification, les bonnes pratiques de fabrication, la sécurité nécessaire pour travailler dans des conditions safe pour nous et nos collègues de formation.
L'après midi, nous voilà partis pour la fabrication de notre première pâte à savon. On s'en souviendra : après les pesées diverses (huiles, potasses...), nous avons passé de looooonnngues heures à spatuler nos pâtes à savon. Finalement, même si Franck nous l'a répété plusieurs fois, la bonne méthode est de laisser chauffer tout doux, tranquillou.


A la fin de l'après midi, nous obtenons notre précieuse pâte à savon. Lorsque le mélange est homogène et au bon pH, on peut stopper notre travail. L'ambiance du groupe, conviviale, sereine et cohésive, nous a permis de passer nos longues heures de labeur dans la bonne humeur : )

Nous prenons un peu de cette pâte à savon pour la diluer dans de l'eau, toute la nuit... Patience, on verra le résultat !

Seconde journée...
Après une bonne nuit de sommeil bien méritée, nous partons à la découverte de notre mélange pâte à savon et eau. Elle semble presque diluée, reste plus qu'un peu de mélange et nous voilà avec notre premier savon liquide !!
Côté formation, là, on passe avec les calculs de saponification à la potasse, les indices d'iode... Il faut être en forme ! C'est bien utile de savoir déjà savonner pour ingurgiter cette partie là.

Notre travail de l'après midi consistera à fabriquer un savon-crème, c'est à dire un savon liquide avec une texture épaissie, comme du lait hydratant. Avec ma binomette, nous partons sur les chapeaux de roue en se répartissant la pesée, les mélanges, en se passant le relais dès que l'une de nous faiblissait ! Un bon duo ! Après, à nouveau, quelques heures d'effort, nous arrivons à bout de notre beau savon-crème:) Opération réussie ! Pendant le temps de patouillage, nous avons mis au point, pour le lendemain un pt'ite recette de notre cru, afin de préparer l'exercice du lendemain.

3ème journée...
Après un bon repas, une bonne soirée sympathique avec les stagiaires, un beau dodo, nous voilà à patouiller notre recette. Avec Pascale, nous nous lançons dans la fabrication d'un savon crème en mode chantilly.
Voici notre recette (là je ne donne pas tous les détails de fabrication, qui nécessite pas mal de précaution à cause de l'usage de la potasse ; je diffuse pour les a-guéris, qui comprendrons de quoi je parle... et pour les participants du stage). D'ailleurs, si les autres veulent partager, bienvenus !!!

Recette savon crème en mode chantilly pour cheveux :

A l'obtention de la pâte en chauffant + mixeur.
Une fois la pâte obtenue, nous avons ajouté de l'huile de jojoba et de la glycérine pour « faire monter en chantilly » au fouet mécanique.
Résultat, après un mois :
la pâte s'est un peu solidifiée. La texture reste moussante et épaisse. Elle est très agréable à utiliser.
Savon-crème, savon mousse et pâte à savon


En résumé,
  • la formation s'est révélée intense et intéressante ! J'étais contente d'avoir des bases en cosméto et saponification pour suivre de manière aisée ;
  • j'ai apprécié de faire de nouvelles rencontres, avec des échanges à table « hors du commun » à coup de discussion de passionnés « huiles essentielles, fournisseurs, projets, huile végétales... ».
  • j'ai beaucoup apprécié découvrir de nouvelles pratiques. J'aime bien les savons liquides en mode saponification, malgré le temps important à dédier à la fabrication. J'ai bien envie de patouiller différentes choses à partir de la pâte fabriquée en formation : un gel nettoyant, utiliser mon savon comme agent émulsifiant pour mes crèmes, faire de la lessive avec un 100% coco... Encore de belles perceptives ! 

lundi 14 juillet 2014

Les huiles essentielles : un bon bouquin pour tout comprendre facilement

J'adore les bouquins cosméto, huiles essentielles et consort. J'en ai déniché un qui a retenu mon attention, tout simple pour débuter, ou enregistrer les informations principales sur les huiles essentielles.

Il s'intitule « Huiles essentielles, le guide visuel », de Danièle Festy – Editions Quotidien Malin, sorti en mars 2014 – Il coûte 19€
Pour la p'tite histoire, j'ai eu l'occasion de rencontrer Mme Festy, lorsque j'ai suivi certaines de ses formations (HE et humeur, HE et enfants, ICI et ICI).
Alors, ce nouveau livre... Ce qui me plaît bien dans ce bouquin, c'est le côté hyper visuel.
Je suis assez férue de techniques visuelles comme le mind mapping, ou de skecthnoting (voir le site de Xavier Delengaigne sur le sujet). Ce sont des outils vraiment intéressants pour ingurgiter facilement des quantités d'informations : nous retenons mieux avec des couleurs, des dessins.
Ici, dans ce livre, l'esprit y est : des couleurs, des schémas, des dessins, une information synthétique, pas mal de tableaux, des informations très organisées... Chaque thème est exploité de manière concise, va droit au but.

une explication des parfums à base d'HE (note de tête, cœur, fond)

On retrouve différentes thématiques autour des huiles essentielles comme :
  • des infos généralistes sur l'aroma ;
  • des formulations simples (minceur, massage, parfum...) ;
  • et surtout 10 huiles essentielles de base pour démarrer. J'aime bien le fait de proposer un petit nombre d'huile essentielles et de travailler autour de ces huiles. Ça évite de dépenser des sommes faramineuses pour avoir l'huile essentielle INDISPENSABLE... qui finalement ne va servir qu'une seule fois !
    Le choix des 10 huiles en question me paraît judicieux. Ce sont, finalement, celles que j'utilise le plus souvent (les lavandes, les géraniums, l'hélichryse, la menthe poivrée, le laurier noble, la camomille...).
    Petite note négative, pour avoir listé dans les 10 HE, la rose de Damas, qui est l'une des plus belle huile essentielle, mais aussi la plus chère. Je n'en ai même pas dans ma p'tite collection, à cause de son prix rédhibitoire (près de 1€ la goutte ! ).

  • J'aime bien aussi le repérage des bobologies à soigner en récap à la fin (index des maux). Ça donne différentes clés d'entrée pour utiliser ce livre.
Petit inconvénient : ce bouquin a le défaut de ses qualités. Quand je cherche une information particulière, le côté synthétique du bouquin ne répond pas à toutes les questions, que celles d'ordre généralistes. Par exemple, le fiston c'est fait un bobo qui saigne, le géranium pour stopper les saignements et cicatriser= OK (ça c'est radical, y compris pour les saignements de nez), mais qu'en est-il du côté désinfection du bobo ? No lo sé...

Quoiqu'il en soit, un bon bouquin à avoir sous la main, notamment pour jongler avec dix huiles essentielles, juste de quoi emmener sa trousse de vacances ! 

C'est aussi un bon bouquin pour débuter en aroma:D et éviter de se ruiner en quantité d'huiles essentielles.







Animation "ménage au naturel" - France 3, janvier 2014

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