Bonjour à tous ! Mon objectif est de partager mes idées, recettes au sujet de création de cosmétiques faits maison, et d'autres produits utiles pour la maison. J'ai le soucis d'utiliser des produits simples, efficaces, pas trop chers, relativement faciles à trouver. Je souhaite partager mon "petit savoir faire" dans le domaine pour le rendre accessible à tous, démystifier la démarche de création de produits cosmétiques. Bonnes découvertes !
J'ai vu sur internet passer des infos sur cette fameuse éponge. Quelques jours après, en ballade dans mon magasin bio, je tombe nez à nez sur "cette fameuse éponge". Allez, zou, je teste, en p'tite curieuse que je suis... J'avais besoin de mieux comprendre, savoir ce que c'est exactement. Voici mon avis et le fruit de mes recherches :
L'éponge de Konjac, c'est
quoi ?
La
konjac est une racine consommée au Japon, un peu comme notre pomme
de terre locale.
(photo : lemondedukonjac.fr)
Cette racine est composée de fibres très
résistantes qui gonflent en présence d’un liquide. D'où l'idée
de créer des éponges. C'est, de ce fait, aussi utilisé en guise de
coupe faim.
L'éponge de konjac un nouvel allié pour nettoyer le visage et même le corps. Elle se
présente sous forme d'un "caillou" en version solide, et une éponge
toute douce une fois humidifiée.
L'éponge
de konjac permet de nettoyer
la peau du visage, en
profondeur et surtout en toute douceur. C'est donc uneéponge
nettoyante qui est 100% naturelle, car fabriquée à partir de fibres issues de la racine de konjac.
Comment est-elle fabriquée ?
Là dessus, pas facile de glaner de l'info
Voici un début d'idée avec cette vidéo, en provenance de l'Asie
elle est
biodégradable, donc compostable (hein, la famille de zéro déchet ou zero wast ;)
issue de la nature :
la racine de konjac
peut s'utiliser telle
qu'elle, sans produit (économies en perspective) mais ne démaquille pas vraiment à mon goût, juste avec de l'eau... Il faut y ajouter un produit démaquillant, mais je trouve que l’intérêt de cette éponge est de l'utiliser telle quelle.
regardez le type
d'emballage, pour que tout le produit soit 100% compostable ?!
J'ai trouvé aussi des
éponges enrichies à différentes argiles (rouge, rose, blanches, et
même noire, au charbon...).
C'est
pourquoi ?
elle
est utilisée au quotidien pour nettoyer les peaux sensibles et laver
les enfants.Elle
convient à tous les types de peaux, même à celles souffrant
d’eczéma ou de psoriasis.
Après
usage, elle me donne une peau clean, avec un teint bien unifié.Elle permet de réaliser un
doux exfoliant, quotidiennement.
C'est
comment ?
Comme
une éponge classique, il faut l’humidifier
avec de l’eau tiède et
l'utiliser en doux massage, pour se nettoyer la peau. La texture
change de solide comme un caillou à très moelleux. C'est d'ailleurs
une texture particulière, qui (à mon goût), donne un aspect un peu
filmant. Ma peau est toute douce, après !
Il
est nécessaire de rincer l'éponge konjacà
l’eau chaude. Pour tuer les microbes, et éviter une odeur de
moisit, le mieux est de lui donner un bain (dans de l'eau bouillante)
une fois par semaine.
La durée de vie d’une éponge konjac
utilisée quotidiennement est de 3 mois.
Un peu court, je trouve :(
Vous avez un petit
cordon avec l'éponge pour la faire sécher dans de bonnes
conditions, après l'avoir pressé en douceur mais fermeté (pour éviter
l'eau stagnante qui favorise le développement de bactéries). ET... En
douceur ! Pour éviter de casser les fibres de l'éponge, ce qui a
pour conséquence de diminuer son temps d'utilisation.
C'est
où ?
L’éponge
au konjac vient d’Asie et notamment du Japon.
Pour l'acheter, c'est
sur internet ou en magasin bio. Je l'ai trouvée d'ailleurs à au
magasin bio près de chez moi, ce qui m'a poussé à l'acheter !
C'est
combien ?
De 4 à 10€ selon le
type d'éponge : visage 6 à 9€ ; corps (sympa pour bébé)
de 10 à 15€, car la taille est plus grande. C'est aussi 3 mois d'utilisation, en usage quotidien.
Voili, n'hésitez pas à donner votre avis pour les utilisateurs/trices : )
Cette
semaine, c'est la semaine « je me culture en participant à des
conférences ».
Lundi,
c'était celle de Béa Johnson, à Roubaix, sur le thème « ma
vie sans déchets », et mardi, une seconde sur « la
qualité de l'air intérieur ».
Pour celle-là, j'en reparlerai
prochainement...
Voila
quelques années que je réalise des interventions sur le DD dans lavie quotidienne. Et finalement, je me rends compte que mes réseaux
tissés tout au long de ces années m'enrichissent
intellectuellement, me tirent vers le haut:) Ces deux conférences sont d'ailleurs en lien avec
des demandes de presta, chouette !
Je
fais, par exemple, des animations pour la ville de Roubaix, qui s'est
lancée dans une campagne de lutte contre les déchets : 100
familles participent à la campagne pour réduire le poids de leurs
poubelles. Ces « expérimentateurs » bénéficient tout
au long de l'année d'ateliers comme "acheter
en vrac", "composter", "le gaspillage alimentaire","avoir des poules" par exemple. Pour ma
part, j'anime « faire ses produits ménagers » et
« beauté sans déchets ». J'ai beaucoup de plaisir à
intervenir pour ces habitants de Roubaix, avec leur regard exigeant et plein
d'attentes. Je sens que c'est un public qui a déjà bien réfléchi
à leur mode de consommation, et ça me plaît bien !
La
ville de Roubaix a choisi, pour mobiliser les troupes, d'inviter la
papesse du zéro déchet, Béa Johnson.
Une
conférence a été organisée le 30 mars à la Condition Publique à
Roubaix. Il faut dire que ça se bouscule pas mal sur les réseaux
sociaux... Je vois régulièrement tourner des invitations pour cette
conférence. La ville de Roubaix est d'ailleurs assaillie par les
demandes de réservation.
Comme
je sais que c'est premier arrivé, premier arrivé... Bhen, j'arrive
tôt. J'ai quelques copines intéressées par la conférence, on
s'est donc passé le mot pour se garder des places. Finalement
inutile : pas possible de réserver. En arrivant 30 mn avant (loin de
mon habitude!), déjà une belle foule devant l'entrée !
Je
suis contente de retrouver les copines, et en voir quelques autres,
d'ailleurs (Amélie, Maëlle...). La salle est archie comble !
Le public est mixé de jeunes et moins jeunes. Contente de voir que
le thème touche tout public : )
Il
y a eu tellement de monde : près de 500 personnes dans la
salle, 200 dans le large couloir à écouter la conf (le son sans
l'image) et quand même près de 200 refoulés ! Quel succès !
La
conférence :
Arrivée
de la star, en toute simplicité.
J'ai
bien aimé le démarrage de Béa Johnson « vous n'avez rien
d'autre à faire un lundi soir ? ». Humour, espiègle.
Le ton est donné.
Voici quelques lignes de ce qui m'a marqué
dans la conférence.
J'ai
lu le bouquin, et finalement, la conférence est un peu un résumé
de son ouvrage.
Béa
nous présente une conférence, un peu à l'image d'un pecha kusha :
un powerpoint avec juste des photos, permettant de mieux captiver
l'auditoire. C'est dynamique. Il faut dire que l'animateur de la
soirée (le roubaisien Luc Hosspied), lui a demandé de faire sa conf en 45 minutes... en mode speed.
La pauvre ! Sachant qu'elle a déjà eu une journée de
ministre, avec l'inauguration de Day by Day (magasin de vente en vrac
à Lille Wazemmes) tout en étant assaillie par les fans et les
journalistes !
l'inauguration de Day by Day, merci pour l'invitation Alice ; )
Bref...
retour à la conférence :
Béa
nous présente sa famille :ses deux fils et son mari sur une belle photo.
C'est
au cours d'un déménagement, en 2007, que leur aventure "zéro déchet" a commencée :
la famille est passée d'une belle et grande maison de San Francisco à un
appartement de transition bien plus petit. Elle nous conte qu'ils ont
dû se séparer de nombreux services vaisselle, de n'avoir pas plus
d'une dizaine de chaises (au lieu d'une quarantaine), une seule table (au lieu de 7). Tout le mobilier passe
dans un local de stockage.
Finalement,
en arrivant dans leur nouvelle maison, après l'appart de transition,
ils se sont demandé « de quoi avons-nous vraiment
besoin ? ». Et là... ils se sont séparé de près de
80% de leurs affaires !
Cette
démarche « tri par le vide » a été couplé de
visionnage de nombreux documentaire tels que « Home » de
Yann Artus Berytrand, ou encore le beau dessin animé Wall-E (sur les
ordures qui envahissent la planète ; )
La
papesse du zéro déchets nous propose 5 règles de conduites, pour se lancer dans la démarche :
1/
REFUSER
le
jetable, l'usage unique. C'est vrai que nous laissons entrer chez
nous un tas d'objets, pas forcément nécessaires, comme les
multiples stylos promos, les journaux publicitaires, les sacs
plastiques et même les cartes de visite (pas la peine d'en donner à
Mme Johnson, alors, einh ! ) Lors d'un de mes dernier ateliers "ménage au naturel" pour les habitants de Roubaix, l'une des participantes me donnait le truc pour se passer des sopalins dans la vie quotidienne : les remplacer par des serviettes tissus,
microfibres, lingettes lavables. Elle nous confiait que ce n'était pas si difficile, contrairement à ce qu'elle pensait. A tester ; )
2/
REDUIRE
Béa
Johnson prône la simplicité volontaire, c'est à dire de choisir de
tout réduire chez soi. C'est vrai, que j'aime bien avoir quelques
pièces épurée chez moi (ma chambre, mon séjour, par ex). Dès que
c'est trop encombré, j'étouffe ; j'ai la tête pleine !
J'ai d'ailleurs trouvé un "petit cahier" en guise de coach pour trouver des
méthodes pour faire le tri, comme, une pièce par semaine. Bhen y en
a des choses à jeter, à donner !
Par
exemple, Béa, elle, a réduit ses ustensiles de cuisine :
« une cuillère en bois, car elle n'a que deux mains » ;
diminué ses produits ménagers en faisant soi-même (tient,
tient...) avec du vinaigre blanc et du savon de Marseille.
Dans
la chambre, ce sont les habits dont elle s'est débarrassé :
« nous n'utilisons, selon elle, que 20% de notre garde
robe ». Elle s'est donc débarrassé des 80% moins
utilisés. Sa garde robe tient dans une valise-cabine. Facile pour
voyager. L'avantage est qu'il y a moins de lessive, pas de
chaussettes perdues, facile de préparer les vacances. Elle
renouvelle ses habits deux fois par an, en allant acheter d'occas en
friperie.
Pour
la salle de bain, l'armoire est à peine remplie : on y
trouve une brosse à dent en bois, avec du bicarbonate de soude en
guise de dentifrice ; un savon sans emballage qui sert pour le
corps et les cheveux ; de l'huile en guise d'agent hydratant...
Cette démarche de réduction permet, finalement de dégager un
maximum de produits chimiquement fabriqués de son quotidien.
Elle
nous avoue avoir retrouvé plus de goût, un odorat bien plus
sensible (déshabitué des parfums de synthèse).
Là
ou je suis bluffé, c'est la photo du garage, avec un placard
au fond, et des vélos. That's all !
photo Blog : zerowastehome- Béa Johnson
Le mien, bah, il est rempli
de chose stockées « au cas où » (cartons, habits des
enfant, outils de bricolage en quantité, bottes trop petites...). Ça
me donne bien envie d'épurer tout ça !!
3/
REUTILISER
Béa
Johnson propose de favoriser le réutilisable plutôt que le jetable.
Par exemple, de remplacer l'alu, sac de congélo, et film alimentaire
par des bocaux de stockage. Pour les soirées entre amis, plus de
vaisselle jetable, mais verres en verre, serviettes en tissus...
D'ailleurs, pour faire les courses, tous les emballages plastiques ne
font plus partie de sa vie (jambon, lardon, lait en bouteille,
fromage...). Elle nous confie sent le goût du plastique sur le
jambon, ou le fromage quand il lui arrive d'en manger ! Ça
calme !
Pour
faire autrement, elle fait ses courses chez les petits commerçants,
avec des bocaux, ou sacs en tissus.
Mes premiers achats chez Day by Day Lille
4/
RECYCLER
Pour
recycler, ou y participer, elle n'achète que ses habits d'occasion,
et même les nouveaux biens qu'elle se procure, y compris pour les
cadeaux de Noël.
Autres
exemples, elle rapporte au magasin les vieilles baskets de ses
enfants, notamment avec Nike qui met en place une recyclage des
baskets en terrain de basket ball.
Il
faut savoir que la plupart des plastiques se recyclent pas très
bien. Même les plastiques recyclé (ex : stylos en provenance
de bouteilles plastiques) qui eux, ne se recyclent plus. En plus,
c'est une belle source de pollution, et toxique (bisphénol A...).
Le
mieux est de favoriser d'autres matières :
le
verre, qui est recyclable à l'infini,
le
carton, le papier, recyclables 8 fois
le
métal, également recyclable.
5/COMPOSTER
Les
épluchures, évidement. Mais aussi, les ongles, coupes de cheveux...
J'ai
vu passer aujourd'hui ce tutôt sur un lombri-compostage, ça donne presque envie !
Bon, j'ai déjà un compost au fond du jardin,
composé de 3 palettes en bois. Mais les poules (en liberté) vont
régulièrement le retourner, c'est le carnage aux alentours :(
LES
IMPACTS DE CETTE DEMARCHE
En
travaillant sur le sujet pour la ville de Roubaix, j'ai noté, pour
ma part, pas mal d'effets secondaires positifs à se lancer dans
cette démarche du zéro déchet. Voici ceux mis en avant par Béa
Johnson :
40%
d'économies en choisissant la simplicité volontaire : moins
de besoins dans le quotidien, acheter en vrac (prix à -15%),
réutiliser...
un
mode de vie centré sur les expériences et pas sur le matériel. Ça
me parle bien, ça !
J'ajouterai
que cette démarche permet aussi :
de
réfléchir à sa consommation dans le quotidien,
prendre
conscience de ce qu'on jette, et comment faire pour trouver d'autres
solutions (ex du jour : le chocolat en plaque, remplacé
par celui en pastille qu'on trouve en vrac),
acheter
des quantités qui correspondant vraiment à nos besoins (comme le
chocolat).
changer
ses processus d'achats, et quitter le mode « j'ai besoin ! » ;
« tout, tout de suite » dont nous berce la société de
consommation.
de
faire du vide chez soi, ce qui me semble apporter plus de sérénité
dans mon quotidien,
de
sensibiliser mes enfants, qui, curieusement, semblent assez curieux
de ces gestes. Une question de mon 4 ans : "elle fait comment la dame qui a pas de poubelle ?"
Autres
infos, pour ceux qui souhaitent aller plus loin :
l'appli
gratuite pour trouver les magasins en vrac près de chez vous :
zero waste bulk.
Le
reste de la conférence s'est déroulée avec des témoignages des
familles roubaisiennes impliquées dans le zéro déchet.
Certaines
ont parlé du bénéfice des ateliers ; des difficultés, ou
bénéfices de se lancer dans cette démarches. C'était intéressant d'avoir un feedback de gens comme vous et moi.
une partie des familles roubaisiennes impliquées dans la démarche initiée par la ville.
En
conclusion, ce fut une belle soirée, qui m'a reboosté à continuer
ces p'tits gestes pour la planète. Je reste humble, en croyant aux
changements par petits pas. Doucement, mais sûrement : )
Et en clin d’œil, l'une de mes chronique radio sur l'achat en vrac, et zoom sur Day by day : ICI